LA PREMIÈRE génération d’Auris ne laissera pas une trace indélébile dans l’histoire. Avec la deuxième génération, Toyota rend une copie propre, au sens large du terme. Sur les 9 000 ventes espérées en 2013, Toyota prévoit en effet d’immatriculer 6 300 hybrides. Dans les trois ans à venir le constructeur nippon commercialisera 21 modèles « full hybrid » dans le monde, dont une version pile à combustible en 2015. De quoi rassurer les défenseurs de la voiture propre.
Adieu l’architecture semi-haute, caractéristique de l’ancienne version. L’Auris 2 redescend d’un cran, très précisément de 55 mm en hauteur, et voit sa longueur augmentée de 30 mm, le tout sans modification de l’empattement. Le résultat est plus flatteur à l’œil.
Toyota n’a donc pas cédé à la tentation de l’extravagance qui a transformé la Civic en vaisseau spatial terrestre. En fait, ses stylistes et ses ingénieurs sont repartis d’une feuille blanche. Centre de gravité abaissé, légèreté (l’hybride perd 70 kg), davantage d’espace pour les passagers, ambiance intérieure moins austère malgré des matériaux de qualité encore passable, modularité 1/3-2/3, l’Auris fait amende honorable.
Signe d’une évolution palpable, les batteries nickel-métal hydrure (le lithium ion est d’un coût trop élevé) sont désormais implantées sous les sièges arrière et non plus sous le coffre, ce qui contribue à en améliorer le volume.
Au volant, l’impression ressentie est plutôt favorable. Les nouveaux amortisseurs, la position de conduite basse et la direction électrique composent un ensemble assez homogène. Cela dit, en termes de comportement, l’Auris n’atteint pas le degré de perfection de la Golf, de l’A3 et de la Seat Leon.
Si l’hybride reste le fer de lance de la gamme Auris, il serait injuste d’oublier les diesels, tous associés au stop/start et peu générateurs de CO2. Quoi qu’en disent ses détracteurs, le gazole reste compétitif sur le plan de la consommation, de l’autonomie et de la souplesse. Quant à l’essence, elle demeure anecdotique. Chez Toyota, on pense surtout hybride tout en maintenant le diesel à flots. Une stratégie intelligente.
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