EN MATIÈRE de télévision, les trois mousquetaires qui ferraillent dur (outre LG, dont « le Quotidien » a déjà parlé) sont actuellement Panasonic, Sony et Samsung. Ce dernier a posé les marques d’une télévision « presque humaine », selon l’expression de son patron en vantant le nouvel écran LED F8000 de la marque. Il suffit par exemple de demander à l’appareil ce qu’il y a d’intéressant au moment où l’on s’installe pour qu’il affiche une série de propositions en fonction des émissions, séries ou films regardés auparavant.
Tim Baxter a également résolu le problème des conflits dans un couple en présentant un autre téléviseur de 55 pouces, OLED (censé offrir un rendu de couleurs et un contraste bien meilleurs que le plasma ou les cristaux liquides), le F9500 (ni le prix ni la disponibilité n’ont été confirmés, dont la caractéristique est d’être « multiview » : il permet à deux personnes de regarder en même temps et en plein écran deux programmes différents, avec le son correspondant. Chacun des téléspectateurs devant alors porter des lunettes 3D spéciales, avec des haut-parleurs intégrés.
Panasonic relève le défi en misant sur l’interaction entre télévision et smartphone. Après avoir été le pionnier des télés connectées, le géant japonais œuvre pour que ses téléviseurs puissent être commandés depuis un téléphone, en retravaillant au passage l’écran de ses appareils connectés, désormais appelé My Home Screen (Ma page d’accueil) afin de se rapprocher de l’expérience sur une tablette tactile. On peut notamment personnaliser les applications que l’on veut voir apparaître au démarrage de la télévision.
Son challenger japonais Sony table pour sa part – comme d’autres fabricants, mais il semble le plus engagé dans cette voie – sur la 4K ou ultra-haute définition, qui va remplacer la HD actuelle en offrant une qualité d’image bien meilleure. En attendant de pouvoir baisser ses tarifs (sa première télé 4K, dévoilée en octobre dernier, était à 25 000 euros), Sony travaille sur les contenus et s’emploie à reformater certains films de son catalogue en même temps qu’il met en place une plateforme de distribution et de vente en ligne de films en Ultra-HD
Flexibilité et gigantisme.
Il est d’autres sortes d’écrans qui nous concernent… et qui peuvent prendre toutes les formes. Ainsi du Paper Tab, une sorte de feuille numérique connectée. Présentée à Las Vegas par ses concepteurs Intel, en partenariat avec la Queen’s University canadienne, cet écran souple est tactile, il répond à la torsion et il est possible de faire communiquer plusieurs feuilles entre elles par contact ou en les mettant côte à côte. La confirmation que la flexibilité constitue un des enjeux technologiques actuels. Des constructeurs comme Samsung doivent d’ailleurs commercialiser dès cette année des smartphones ou des tablettes avec des écrans pouvant se tordre et même s’enrouler autour d’un bras ou dans une poche.
D’écran encore il a été question au CES avec Sony, qui a officialisé son Xperia Z, un smartphone à l’écran géant de 5 pouces (environ 13 cm de diagonale), destiné à concurrencer les Galaxy Note de Samsung (5,5 pouces mais un poids de 180 g contre 145 g et seulement 7,9 mm d’épaisseur pour le nouveau venu). Résistant aux projections d’eau et à la poussière, ce superécran offre une résolution impressionnante de 1 920 x 1 080 pixels, soit l’équivalent de la Full HD. Quant au téléphone, il a tout d’un mini-ordinateur portable avec un capteur photo de 13 Mp et de 16 Go de stockage interne, avec possibilité de glisser une carte mémoire microSD. L’Xperia Z sera disponible au cours du premier trimestre à un prix encore non déterminé mais qui devrait se situer autour de 600 euros nu.
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