TOURISME - À Saint-Luc, en Suisse

Le Grand Hôtel Bella-Tola, au plus près des étoiles

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Publié le 15/12/2011
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LA GENTIANE et les raisins d’ours se sont endormis sous la neige et les reines d’Hérens ont quitté les hauts alpages. Vient alors le tour des amateurs de poudreuse d’animer durant toute la saison d’hiver les 220 kilomètres de pistes du Val d’Anniviers. D’animer aussi les salons 1900 ou Ravel du Grand Hôtel Bella-Tola, qui, depuis sa reconstruction en 1883, reçoit ses fidèles pensionnaires. L’accueil impeccable du personnel et ses talentueux propriétaires ont su donner à cet hôtel Belle Époque une touche de maison de famille. Passé l’entrée et la grande véranda ouverte sur les cimes enneigées, on découvre une atmosphère chaleureuse dévoilant des trésors de couleurs, de tons, de meubles confortables et réconfortants.

Une paire de jumelles déposée dans chacune des jolies chambres donne un premier aperçu des attentions qui séduisent d’emblée et qui vous rapprochent au plus près de la couronne impériale des cinq 4 000. Des sommets de l’Obergabelhorn ou de la Dent Blanche, par exemple, qui provoquent l’envie instantanée de goûter aux délices de la glisse. De retour à l’hôtel après tant d’efforts, une nage dans la piscine et un soin dans l’élégant spa l’Eau des cimes feront disparaître toute tension articulaire et retrouver la souplesse disparue.

Une fois reposé, goûter aux mets de la région s’impose. Toujours à la recherche de nouveaux accords, c’est la lady chef Irène Piovanelli qui, au piano des deux restaurants de l’hôtel, Chez Ida et Tzambron, concocte avec une discrétion légendaire de délicieux plats valaisans aux accents de son Val d’Aoste natal, accompagnés de gouleyants vins suisses.

Après ce joli parcours gustatif, l’on pense déjà au programme du lendemain, à la découverte des 4 domaines skiables du val ou des villages de Chandolin et de Grimentz. On se fait aussi la promesse de ne quitter ce combiné de plaisirs qu’après avoir emprunté au moins une fois le chemin des Planètes jusqu’à l’Observatoire François-Xavier Bagnoud pour contempler le magnifique paysage que Rousseau louait déjà dans « la Nouvelle Héloïse ». Au plus près des étoiles...

P. T.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9059