Ils seront un peu plus de 80 sous les voûtes du Palais Brongniart à présenter leurs créations. Venus de tous les continents (Afrique du Sud, Canada, Israël, Japon, Finlande, France, Italie, Pays-Bas…) et animés par la passion de la coutellerie d’art. Leur formation, leurs matériaux, leurs techniques sont aussi divers que leurs inspirations. L’un est chirurgien-dentiste, l’autre a travaillé dans les avions de chasse, un troisième est spécialisé en joaillerie… Ils utilisent l’or, l’argent, la gemme, l’écaille de tortue, la nacre, l’ivoire, l’acier et toutes sortes d’alliages et de composites.
La tradition et la technologie de pointe peuvent faire bon ménage. Ainsi, croisant design et recherche scientifique, Matthieu Kobilinsky utilise des imprimantes 3D, avec des faisceaux d’électrons qui fixent le titane dans des géométries mathématiquement parfaites. Dans tous les cas, la passion est au rendez-vous. Éric Demongivert explique que « la coutellerie artisanale n’est pas simplement la conception d’un objet tranchant, mais demande un engagement complet de tous nos sens ». Charles Bennica décrit ce qui fait « la poésie de la lame pliée : souplesse de l’ouverture, tonicité de la fermeture, onctuosité du glissement de la lame, timbre de son claquement qui entre en butée… » La Belge Véronique Laurent, l’une des rares femmes du milieu, vante « les infinies possibilités créatives qu’offre le couteau ». Les deux mille visiteurs attendus à Paris ne pourront qu’en être convaincus.
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