FRANCHEMENT, à quoi cela sert-il que Renault se torture les méninges avec son Scenic puisque le Lodgy s’impose de lui-même comme l’affaire de l’année ? Si on suit ce type raisonnement, le Scenic peut faire valoir ses droits à la retraite anticipée.
Heureusement, la logique et l’automobile ne font pas toujours bon ménage. S’il est vrai que le Duster a complètement éclipsé le Koleos, la Sandero n’a pas pour autant nuit à l’épanouissement de la Clio. Moralité, il y a de la place pour tout le monde, à condition que chacun reste dans son rôle. Le Scenic pour la France d’en haut et le Lodgy pour la France d’en bas. Voilà une formule que ne démentirait pas Jean-Pierre Raffarin.
Le Lodgy assume d’ailleurs sa condition de monospace populaire. Mieux, il s’en délecte. Le père de famille nombreuse, pas franchement obnubilé par le logo et soucieux de ménager sa trésorerie, va vite comprendre qu’avec le Lodgy, c’est tout bénéfice. Spacieux, doté d’une jolie planche de bord deux tons, économique à l’usage et à l’entretien, le monospace de Dacia n’a actuellement aucun équivalent sur le marché.
Que demande le peuple, si ce n’est de rouler dans un véhicule confortable, agréable à vivre et moderne ? Hormis le modèle de base à moins de 10 000 euros inventé pour appâter le chaland, le Lodgy intègre l’ensemble des critères de bon sens et de convivialité.
Chez Renault, donc chez Dacia, on estime qu’il « faut mettre la valeur là où elle est utile ». Peu importe si le Lodgy récupère les poignées de porte de la Sandero, les rétroviseurs du Duster et ne propose qu’un freinage mixte disques-tambours.
Tout est possible.
En fin d’année, le Lodgy ajoutera une perle à sa couronne en accueillant sous son capot un moteur essence dernier cri, le TCE 115 ch, récemment associé à la Mégane. La vie serait plus belle encore si le contrôle de la trajectoire était offert de série. Rusé, Renault a homologué son véhicule avant la date fatidique du 1er janvier 2012 à partir de laquelle tout nouveau modèle doit en être équipé sans supplément !
À l’instar de la troisième rangée de sièges (490 euros), de la roue de secours (120 euros) et de la peinture métallisée (460 euros), le contrôle de la trajectoire est donc facturé en sus, 300 euros. Un peu grosse la ficelle !
En conclusion, pourquoi ne pas céder aux sirènes de la version Prestige, dont la dotation inclut le système multimédia tactile (radio, navigation et Bluetooth), les jantes aluminium 16 pouces, le lève-vitres électrique arrière, le radar de recul, le volant et le pommeau de levier de vitesse en cuir. À l’étage inférieur (Lauréate) on n’est pas pour autant volé sur la marchandise. L’équipement est tout à fait convenable. Au chapitre moteurs, le dCi 110 ch est incontestablement préférable au dCi 90 ch. À pleine charge, en configuration 7 places, il rendra de meilleurs services. Avec Lodgy, tout est possible. Autant saisir les occasions.
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