Le Chronographe, situé à l'emplacement de l'ancien port de Nantes, Ratiatum, présente l'archéologie de la région et l'explique avec toutes sortes d'animations. Il accueille ainsi jusqu'au 5 janvier une exposition démontrant, s'il en était besoin, que les soins, la prise en charge des personnes vulnérables, voire la prévention, existent depuis toujours
Dans le premier pôle, « Prévenir et soigner », des statuettes, biberons, objets en lien avec la pharmacopée, pour la plupart gallo-romains, témoignent de ces préoccupations. Le deuxième pôle, « Prier les dieux, guérir les corps », s'intéresse plus particulièrement à la médecine, avec entre autres les instruments trouvés dans la tombe d'un ophtalmologue. Troisième pôle, « Réparer et accompagner », avec des crânes trépanés (on en a trouvé datant du Néolithique), celui d'Anne d'Alègre, duchesse de Laval, avec une prothèse dentaire en bois de cerf, ou encore la trousse d'Ambroise Paré. Enfin, le pôle « Soigner et réparer » bénéficie des fouilles de couvents et d'hôpitaux réalisées dans le Grand Ouest, qui attestent de la mise en place de grandes corporations de médecins.
« On s'enrichit à s'occuper des êtres vulnérables », souligne notamment Valérie Delattre, archéo-anthropologue à l'INRA, commissaire scientifique de l'exposition.
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