L’écrivain et poète islandais Jon Kalman Stefansson (« Entre ciel et terre », « D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds », « Asta ») est considéré comme l’un des plus grands romanciers contemporains. À partir d’un village des fjords de l’ouest et d’une église où un homme a perdu la mémoire, « Ton absence n’est que ténèbres » (prix du Livre étranger France Inter/Le Point) se déploie comme un puzzle romanesque d’une vaste ampleur autour des membres d’une famille, du milieu du XIXe siècle jusqu’en 2020. À chacun son destin et sa quête d’un bonheur souvent contrarié. Le lecteur a le sentiment de défricher le même chemin que l’homme amnésique à travers cet entrelacs d’histoires. Les personnages multiples, les époques enjambées, la violence des destins témoignent du talent de conteur de l’auteur, qui semble reconstituer la mémoire perdue non pas d’un personnage, mais de l’humanité tout entière. (Grasset, 597p., 25 €)
La mémoire perdue de l’humanité
Publié le 28/01/2022
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Source : Le Quotidien du médecin
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