LE THÈME est classique, qui avait notamment été traité par Odile Ehret puis par Yasmina Reza. Un homme est mort. Ses amis se réunissent et parlent de lui, se souviennent, dilatent leurs sentiments, révisent leurs jugements… L’écriture est collective, mais la seule Jeanne Candel signe la mise en scène de ses camarades de la compagnie La Vie brève.
Sur le plateau, six filles, trois garçons. Des idées, du jeu, du jus, mais des coquetteries également. Ne serait-ce que la manière dont ils parlent de leur spectacle : dans la liste des matériaux, on inscrit aussi bien Bach, Schubert, Godard, que le papier kraft et la cervelle de veau. Cela donne une idée de la jeunesse certaine du groupe.
Mais ce spectacle n’est pas sans qualités. Et lorsqu’il a été présenté à la Cité universitaire, il a fait l’objet d’un engouement critique et public très ample. Il y a là une fraîcheur certaine devant la mort, un narcissisme plus sympathique d’irritant, et de belles personnalités et quelques jolies inventions scénographiques simples. Du mouvement, le sens des cadrages larges et des plans serrés. Le tout fait du théâtre !
Théâtre de la Ville aux Abbesses (tél. 01.42.74.22.77), à 20 h 30 du mardi au samedi. De ce soir, 2 mai, jusqu’au 11 mai. Durée : 1 h 25.
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