APRÈS les bruissements de la galaxie high-tech et nombre de fuites plus ou moins contrôlées, le nouveau smartphone haut de gamme du groupe sud-coréen a fini par être dévoilé en grande pompe à New York. Le Galaxy S4, qui sera disponible d’ici à la fin du mois d’avril, est en précommande en France au prix de 699,99 euros – un tarif fixé hors confirmation officielle du prix de vente par Samsung et alors qu’aucun opérateur n’a encore communiqué sur un prix avec abonnement. Très similaire d’aspect au S3, il a gagné en taille d’écran (5 pouces, soit 12,7 cm, contre 4 pouces pour l’iPhone 5), en finesse et en légèreté (7,9 mm et 130 g, contre 112 pour l’iPhone 5).
Il innove cependant avec son écran tactile Super Amoled Full HD, qui fonctionne même si l’on porte des gants et qui peut réagir à un mouvement de la main sans contact. Avec ses caméras, l’une, arrière, de 13 Mgp, avec toute une série de gadgets pour peaufiner les photos, et une en façade, de 2 Mgp, qui permet de prendre des photos des deux côtés de l’appareil en même temps. Avec aussi sa batterie très puissante de 2 600 mAh (contre 1 440 sur l’iPhone 5).
Le GS4 offre également de nouvelles fonctionnalités logicielles. On peut interrompre le visionnage d’un film simplement en détournant le regard puis le reprendre, ou faire descendre ou remonter automatiquement le texte d’un e-mail ou d’une page Internet pour en lire la suite. Un doigt qui flotte au-dessus de l’écran, sans le toucher, permet d’ouvrir des applications comme des vidéos, un album photo ou un mail. Une autre application permet de traduire un texte que vous énoncez ou encore une carte routière ou de restaurant, par exemple, dans une des neuf langues disponibles, dont le français. Etc.
Du smartphone à la console.
Le Galaxy S4 se veut aussi ludique. Il sera vendu avec une manette de jeux qui se connectera en Bluetooth, possédera deux sticks analogiques, un pad directionnel classique et de nombreux boutons et transformera ainsi le smartphone en une console portable. La date de commercialisation du GamePad est prévue courant mai et 16 jeux devraient être compatibles dès son lancement. Qui plus est, en reliant l’appareil à un téléviseur à l’aide d’un câble HDMI, le smartphone deviendra une vraie console de salon.
Cela veut dire que Sony, qui avait pris les devants pour contrer la concurrence de la future Xbox 720 de Microsoft, en annonçant il y a quelques semaines – lors d’un grand show new yorkais mais sans la montrer – sa PlayStation 4, devra compter avec ce challenger imprévu.
Attendue pour la fin de l’année, sept ans après la PS3, qui va poursuivre sa route pendant plusieurs années encore, la nouvelle console japonaise reste donc un mystère, de même que son prix éventuel. On a en revanche tout appris de la manette DualShock 4, d’apparence identique aux autres pads de la PlayStation mais remplie de nouveautés. Par exemple, à la gauche du pavé tactile qui permet de faire évoluer le gameplay, un bouton Share qui va permettre aux joueurs de communiquer et de partager en « temps réel » leur expérience sur les réseaux sociaux.
Autant d’innovations et d’interpénétration des produits qui vont nécessiter de bien déterminer l’usage premier que l’on veut faire de chaque appareil !
Des plus et des moins.
Nintendo n’est pas en reste, qui met à disposition dès ce jeudi une version compacte de sa Wii classique, appelée Wii Mini, plus petite en taille et en prix mais avec des fonctionnalités également réduites.
La miniconsole de salon, qui a troqué le lecteur mange-disque pour un lecteur de disque optique avec capot, est vendue avec une télécommande Wii Plus et un Nunchuk. Mais elle ne se connecte pas à Internet, elle ne prend pas en charge les fonctionnalités en ligne des jeux, elle ne dispose pas de lecteur de cartes SD et les jeux et accessoires GameCube ne sont pas compatibles…
Flirtant à peine avec les 100 euros (contre 120 euros pour la Wii et 300 pour la Wii U), la Wii Mini fera le bonheur des joueurs néophytes ou occasionnels, qui trouveront facilement des jeux Wii à petit prix.
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