– « À l’origine », de Xavier Giannoli : d’après l’histoire vraie d’un escroc que la reconnaissance de la population de la région, où il fait croire qu’il construit une autoroute, va transformer. Une version raccourcie de 20 minutes par rapport à celle présentée au festival de Cannes. Avec le toujours intéressant François Cluzet, Emmanuelle Devos et Gérard Depardieu.
– « Trésor », de Claude Berri et François Dupeyron : Claude Berri avait écrit cette comédie, sur un chien qui prend toute la place dans l’intimité d’un couple (Mathilde Seigner et Alain Chabat). Il est mort au début du tournage.
– « L’Imaginarium du docteur Parnassus », de Terry Gilliam : Heath Ledger, le héros de cette fable délirante, est mort en plein tournage, à 28 ans, d’une surdose de médicaments. Trois de ses amis, Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell, ont accepté de le remplacer et l’imagination visuelle de Gilliam a fait le reste. Le docteur Parnassus (Christopher Plummer) est un vieillard immortel qui a le pouvoir de projeter les autres dans leur imaginaire et tente d’échapper au pacte fait avec le diable pour sauver sa fille. Les admirateurs lyonnais de Gilliam ne manqueront pas la rétrospective qui lui est consacrée jusqu’au 20 décembre à l’Institut Lumière, qui comprend, bien sûr, les films des Monthy Python (www.institut-lumiere.org).
– « Les Vies privées de Pippa Lee », de Rebecca Miller : adaptant son propre roman, la réalisatrice fait de Robin Wright Penn une femme en apparence comblée qui commence à s’interroger sur sa vie. Avec aussi Alan Arkin, Maria Bello, Monica Bellucci, Keanu Reeves, Winona Ryder.
– « 2012 », de Roland Emmerich : le film-catastrophe dans toute sa splendeur, ce qui n’empêche pas les piques politiques, qui met en scène des survivants après un cataclysme planétaire (2012, le 21 décembre, précisément, est la date de l’apocalypse dans le calendrier maya.
– « The Red Riding Trilogy » : trois films (une minisérie pour la télévision), trois années (1974, 1980, 1983), trois réalisateurs (Julian Jarrold, James Marsh, Anand Tucker), une seule inspiration, les romans noirs de David Peace, qui relatent en parallèle l’enquête sur un tueur d’enfant dans le Yorkshire et la montée du thatcherisme.
– « L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot », de Serge Bromberg : un étonnant « documentaire-fiction » sur le tournage avorté, pour cause de crise cardiaque du réalisateur, de « l’Enfer », qui raconte la tragédie d’une jalousie maladive. Bromberg fait le récit de ce naufrage et mêle des séquences retrouvées du film, avec Romy Schneider et Serge Reggiani, et des lectures de scènes par Bérénice Bejo et Jacques Gamblin.
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