Entretenir la légende

À quoi bon continuer de produire des berlines quand les SUV écrasent tout sur leur passage ? Ce sujet n’a pas manqué d’être évoqué au sein de certains états-majors. Pas chez BMW. D’abord parce que la Série 7, et plus encore la Série 5, font partie de l’ADN de la marque. La seconde figure en effet au deuxième rang des voitures les plus vendues par BMW dans le monde (7,9 millions d’exemplaires), derrière la Série 3. Et si son influence s’est atténuée en France, elle conserve ses partisans chez les gros rouleurs.

Solidement ancrée dans le paysage depuis 1972, la Série 5 refait donc logiquement surface sous la forme d’une berline aux allures de coupé. Avec sa calandre élargie parée de phares étirés ne formant qu’un tout avec les deux « reins » centraux, ses feux en L à l’arrière, elle soigne les apparences (4,939 m, + 29 mm par rapport à la version précédente).

Le mélange aluminium, magnésium, acier lui permet de se délester de 100 kg. Le nouveau châssis et la direction active intégrale compatible avec le X Drive concourent à la rendre encore plus gouleyante.

Services connectés, assistances multiples (changement de file, trajectoire, embouteillages), commande gestuelle et stationnement autonome télécommandé, empruntés à la Série 7, affichage tête haute couleur (navigation et reconnaissance des panneaux), stop/start intelligent, capable d’évaluer si la coupure du moteur est indispensable, composent l’essentiel du volet équipements.

La Série 5, également déclinée en version Touring, est disponible en 520D (190 ch) et 530D (265 ch) diesel, 530i (252 ch), 530i Performance (135 ch thermique, 70 ch électrique, 44 g de CO2), 540i (340 ch) et 550i (462 ch) deux roues motrices ou xDrive, 4 ou 6 cylindres.