Susciter la curiosité, de préférence l’envie, n’est pas seulement l’apanage des constructeurs généralistes. Chez les « Premium » aussi, la créativité et la diversification sont à l’ordre du jour. Chez Porsche, la monoculture symbolisée par la 911 fait aujourd’hui la part belle au multiculturalisme.
Boxster, Cayman, Cayenne, berline Panamera, essence, diesel ou hybride, ont permis d’entretenir la flamme de la passion chez les fans. Mais jamais au grand jamais on n'aurait imaginé que Porsche ajouterait un jour un break à sa collection de pierres précieuses. C’est chose faite aujourd’hui. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais.
Il va de soi que le break en question, baptisé Sport Turismo (5,049 m, empattement 2,95 m), n’est pas un break comme les autres mais bel et bien une authentique Porsche, portant en elle les gènes de la 911.
Certains puristes poussèrent des cris d’orfraie lorsque Porsche plongea joyeusement les mains dans le gazole puis sacrifia à la mode SUV. La Panamera Sport Turismo ne devrait pas susciter autant de réticences. Ses qualités routières exceptionnelles, son dynamisme, son style, son habitacle luxueux et la batterie d’aides à la conduite embarquées en font déjà un monstre sacré.
Pour convaincre de la pertinence de sa démarche, Porsche n’a d’ailleurs pas lésiné sur les moyens. Sur le plan des aménagements mais aussi en termes de puissance. Contrairement à la berline Panamera, stricte 4 places, la Sport Turismo peut en effet accueillir un cinquième passager. De préférence un jockey. Car l’espace qui lui est réservé est plutôt restreint, un peu comme dans un cabriolet 2+2.
Preuve supplémentaire de sa bonne volonté, elle offre un coffre plus volumineux (une cinquantaine de litres environ, banquette arrière rabattue), dont le seuil de chargement est abaissé de 143 mm.
Esthétiquement, c’est fort logiquement la partie arrière, dotée d’un grand hayon surmonté d’un aileron à géométrie variable (selon la vitesse), qui permet de faire le distinguo. Parfaitement intégré, le hayon ne nuit nullement à l’équilibre de la voiture, laquelle ne perd en rien de sa prestance.
Ces aménagements de structure ne suffisent évidemment pas à assouvir l’appétit de performance et de sportivité chers à la clientèle de la marque. Porsche a donc sorti la grosse artillerie. Au menu moteurs figurent un 3 l V6 turbo 330 ch, un V6 biturbo 440 ch, un V8 biturbo diesel 422 ou 550 ch essence et un V6 bi turbo 462 ch hybride, tous associés à une boîte PDK 8 rapports et à une transmission intégrale.
On a presque envie de dire que peu importe le contenu et le prix (164 000 €), car l’ivresse est au rendez-vous !
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