Observer
Dimanche 20 juin, à la veille du solstice d’été, l’Observatoire de Paris (www.grandpublic.obspm.fr) ouvrira ses portes à Meudon et à Nançay, dans le Cher, pour la troisième édition de la Fête du soleil. Lancée il y a 106 ans par l’astronome Camille Flammarion et l’ingénieur Gustave Eiffel, oubliée entre les deux guerres, la Fête du soleil renaît et permet au public d’observer cette étoile naine jaune depuis différents sites en France. À l’Observatoire de Meudon, l’observation de notre bel astre se fera à l’aide d’un spectrohéliographe du haut d’une tour solaire de 36 m, et à l’observatoire de Nançay (www.obs-nancay.fr), il sera admiré au moyen de l’un des plus grands radiotélescopes du monde.
Explorer
Chacun sait plus ou moins ce qu’est le soleil : une énorme boule de feu, vieille de quelque 4,6 milliards d’années, qui se situe à près de 150 millions de kilomètres de la Terre, dont le diamètre équatorial est d’environ 1 390 000 km, la masse de près de 333 000 fois celle de la Terre et dont la température en surface avoisine les quelque 5 500°C alors qu’elle dépasse en son cœur les 15 millions de degrés Celsius... Si vous avez oublié certaines de ces données, ou si cet aperçu vous donne le goût d’en savoir plus, rendez-vous sur www.planete-astronomie.com, un site global sur les planètes et leurs satellites qui met l’accent sur la qualité et l’esthétisme des documents proposés. Le voyage interplanétaire qu’il propose via de nombreuses images, photos, vidéos, animations 3D, documentaires et extraits de films de science-fiction, nous entraîne dans une autre dimension.
Se protéger
Si le soleil est indispensable à la vie, ses méfaits sont souvent ignorés, faute d’information fiable. Créée en 1994 à l’initiative du Dr Jean-Pierre Cesarini et d’un groupe de scientifiques, l’association Sécurité solaire (www.soleil.info) a pour objet la sensibilisation de la population aux risques pour la santé. Suivant les recommandations des États-Unis, cette association a mis en place un dispositif de mesures (réseau de capteurs) et de prévisions des UV et elle utilise tous les supports pour informer la population sur l’intensité du rayonnement UV et sur les moyens appropriés pour protéger sa peau et ses yeux. Elle a également développé un programme pédagogique pluriannuel intitulé « Vivre avec le soleil », qui se décline à l’école, au centre de vacances et de loisirs, et en famille.
Surveiller les éruptions
Déterminer l’origine et la structure du champ magnétique du Soleil et comprendre comment cette énergie est rejetée dans l’héliosphère et l’environnement spatial sous la forme de vent solaire, d’éruptions solaires et d’éjection de masse coronale, qui sont une menace pour l’activité humaine en orbite, risquent d’endommager les satellites, de perturber les réseaux terrestres de distribution d’énergie et de fournitures de services de téléphonie mobile, est une mission primordiale de Solar Dynamic Observatory (SDO), le satellite lancé par la NASA. L’Observatoire (http://sdo.gsfc.nasa.gov) en déchiffre les images en direct et la NASA (www.nasa.gov/) consacre de nombreuses pages illustrées à cet exploit scientifique qui intéresse notre avenir.
Économiser l’énergie.
Le dernier baromètre sur les Français et les énergies renouvelables, publié au début de l’année, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (www.ademe.fr) montre un véritable plébiscite en faveur de l’énergie solaire, perçue comme « la plus respectueuse de l’environnement, la plus économique à produire, la moins polluante, la moins dangereuse, la plus moderne et celle permettant de lutter le plus efficacement contre l’effet de serre » ! Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE, www.unep.org/french) a entendu le message, qui a décidé d’implanter des systèmes d’énergies renouvelables dans les six villes qui accueillent des matchs de la Coupe du monde de football : 12 panneaux d’affichage seront ainsi alimentés à l’énergie solaire, de même que 60 feux de signalisation et 78 lampadaires...
Imaginer l’avenir
Voler sur un avion solaire ? Le rêve est devenu une réalité, qui s’est confirmée lors du deuxième vol de Solar Impulse, qui fonctionne uniquement à l’énergie solaire, pour une durée d’environ 2 heures (www.solarimpulse.com). Les ailes de l’appareil sont recouvertes de 12 000 cellules photovoltaïques qui alimentent en énergie les quatre moteurs électriques d’une puissance de 10 chevaux chacun et permettent de recharger ses batteries lithium-polymère de 400 kg. Le Solar Impulse a l’envergure d’un Airbus A340 (63,40 m de long) mais ne pèse guère plus qu’une voiture (1 600 kg).
Chercher directement l’énergie dans l’espace et l’acheminer sur Terre pour pallier la probable pénurie de pétrole est encore un projet, vieux d’ailleurs d’une trentaine d’années, que les ingénieurs d’Astrium, la filiale spatiale d’EADS (www.astrium.eads.net), ont jugé bon, au vu des avancées technologiques, de remettre au goût du jour. Ils pensent, d’ici 2020, lancer leur premier prototype satellitaire, doté de gigantesques panneaux photovoltaïques, qui captera les rayons du soleil, les concentrera puis les acheminera sur Terre par un laser infrarouge qui ira directement vers des capteurs. Ils convertiront ensuite l’énergie solaire en électricité afin d’alimenter tout notre réseau. L’objectif est de construire carrément des stations spatiales collectrices d’énergie solaire.
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