À Bordeaux

Des gravures... au bistouri

Par
Publié le 24/04/2017
Article réservé aux abonnés
Art-Estampe

Art-Estampe
Crédit photo : FRÉDÉRIC DEVAL

Le 26 mai aura lieu dans toute la France la Fête de l'estampe, 5e du nom (1). En amont de cette manifestation, le musée des Beaux-Arts de Bordeaux (2) expose depuis quelques jours et jusqu'au 28 mai une quarantaine de gravures représentant la ville ou la capitale, des estampes issues pour la plupart de son fonds propre. Sachant que les estampes, très sensibles à la lumière et éminemment fragiles, sortent rarement des réserves.

C'est ainsi qu'on pourra admirer notamment des vues du vieux Paris ou du Bordeaux portuaire gravées entre 1862 et 1882 par Maxime Lalanne, des eaux-fortes de Pierre Teyssonnières ou une œuvre plus abstraite d'Edgard Pillet.

On ne manquera pas les différents états du « Paysage du Bassin d'Arcachon », signé en 1970-1971 par Jacques Lasserre, chirurgien néonatal et infantile qui fut aussi peintre et graveur, pianiste et compositeur, disparu prématurément en 1973. À côté des pointes sèches classiques, le médecin artiste eut aussi recours à de fins bistouris pour graver différents matériaux, dont, comme ici, l'ébonite (une matière issue du caoutchouc). Des gravures exposées grâce à un prêt.

(1) www.fetedelestampe.fr
(2) « Paris-Bordeaux : Paysages gravés », www.musba-bordeaux.fr

R. C.

Source : Le Quotidien du médecin: 9575