Avec « The Neon Demon », le Danois Nicolas Winding Refn a fait, dit-il, un film sur la beauté. Nous sommes à Los Angeles, dans le milieu des top models. Elles sont belles, minces, presque trop, et savent que le temps leur est compté. Alors, quand une très jeune nouvelle beauté (Elle Fanning) arrive en ville, les jalousies vont se déchaîner.
Le cinéaste de « Drive » et du déjà horrifique « Only God Forgives » a une esthétique clip aussi séduisante que tape-à-l’œil. Cela brille, claque, éclate… Et il a dû s’amuser beaucoup à imaginer et mettre en scène les développements démoniaques de l’histoire : vampirisme, nécrophilie, cannibalisme. La coupe est pleine. À vous de la boire, ou non.
« Bienvenue à Marly-Gomont », réalisé par Julien Rambaldi, met en scène en mode souriant un médecin originaire du Congo qui, fraîchement diplômé, débarque en1975 avec sa famille dans ce village picard plutôt méfiant vis-à-vis des Noirs. À l'origine du scénario, le rappeur Kamini, dont la chanson « Marly-Gomont » a été un tube en 2006, qui voulait rendre hommage à son père, le Dr Seyolo Zantoko, décédé en 2009 dans un accident de la route. Kamini, qui a lui-même entrepris des études de médecine et est devenu infirmier, veut aussi dire à la nouvelle génération de fils d'immigrés « que l'on peut réussir sa vie grâce à l'école ». Comme le lui répétait son père. « Lui qui était orphelin, qui avait grandi dans la rue du Congo, il n'a jamais lâché ses bouquins. »
« La Nouvelle Vie de Paul Sneijder », de Thomas Vincent, d'après un roman de Jean-Paul Dubois, fait de Thierry Lhermitte un cadre supérieur en crise qui décide de changer de vie et devient… promeneur de chiens. Au grand dam de sa famille, dans un Montréal hivernal.
« Vicky », c'est un peu Victoria Bedos, qui a écrit le scénario avec Denis Imbert (le réalisateur) et joue le rôle principal, une jeune femme sage, au père (François Berléand) et au frère célèbres, qui décide un jour de se lâcher et entraîne sa mère (Chantal Lauby) dans l'aventure.
« Diamant noir », d'Arthur Harari avec Niels Schneider, est un thriller dans le milieu des diamantaires, à Anvers, qui a obtenu le prix du jury au festival international du film policier de Beaune.
« Folles de joie », de l'Italien Paolo Virzi, a pour héroïnes deux femmes qui s'échappent d'une clinique psychiatrique, incarnées par Valeria Bruni Tedeschi et Micaela Ramazotti.
« Ma Ma », de l'Espagnol Julio Medem, permet de retrouver Penélope Cruz : abandonnée par son compagnon, mère d'un garçon de 10 ans, elle est atteinte d'un cancer du sein, et va être aidée dans son combat par un médecin compatissant et un homme qu'elle rencontre.
« Celui qu'on attendait », de Serge Avédikian, lâche un comédien joué par Patrick Chesnais, au milieu de nulle part en Azerbaïdjan ; il débarque dans un village arménien qui attend le messie…
Côté documentaire, « Peshmerga », de Bernard-Henri Lévy, plaidoyer pour les Kurdes qui combattent le groupe État islamique. Et « Vivre sa mort », dans lequel le Belge Manu Bonmariage filme deux hommes en fin de vie tentés par l'euthanasie.
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