De l’histoire à l’avenir

L’histoire, c’est, au Grand Palais, la rétrospective Élisabeth Vigée Le Brun, qui traverse la Révolution avec ses portraits sensibles, de Louis XV à Louis Philippe (23 septembre-11 janvier), et Picasso.mania (7 octobre-29 février), qui illustre l’impact des différentes périodes de l’artiste sur la création contemporaine internationale. Au musée d’Orsay, les splendeurs et misères de la prostitution en France de 1850 à 1910 (22 septembre-17 janvier). Au musée Jacquemart-André, les portraits à la cour des Médicis à Florence au XVIe siècle (11 septembre-25 janvier). À voir aussi, au Centre Pompidou, la rétrospective du peintre cubain Wilfredo Lam (30 septembre-15 février), entre Paris et l’Amérique du sud, au cœur de l’art moderne. Au musée Marmottan-Monet (10 septembre-7 février), la collection nabis et fauves de l’ophtalmologiste Arthur Hahnloser et de sa femme, réunie entre 1905 et 1936 dans la Villa Flora, à Winterthur, en Suisse, dont ils ont fait un lieu de rencontre et de création.

Au musée du Luxembourg (16 septembre-24 janvier), Fragonard et la diversité des états amoureux. Au Petit Palais, l’estampe fantastique au XIXe siècle, de Goya à Redon (1er octobre-17 janvier). Au musée du quai Branly, la riche culture du fleuve Sépik, en Papouasie-Nouvelle Guinée, et au musée Guimet, l’inauguration de l’année France-Corée avec l’évolution de cinq siècles de peinture (18 septembre-14 mars). Au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, les empreintes régulières de pinceau, atemporelles, de Niele Toroni (24 septembre-10 janvier) et les variations de couleurs, formats et présentations des séries de Warhol (2 octobre-7 février) –  et au Centre Pompidou Metz, jusqu’au 23 novembre, son engagement à la Factory, lieu de création ouvert à tous. À la Cité de l’architecture et du patrimoine, l’art de construire de Renzo Piano, et Chandigarh, 50 ans après sa création par Le Corbusier (11 novembre-29 février pour le premier et 14 mars pour le second).

À noter la réouverture le 17 octobre du musée de l’Homme, avec sa collection depuis la préhistoire, qui s’attache à l’Homme biologique, culturel et social. Le 12 novembre, nouvelle présentation du musée Rodin pour célébrer les 175 ans du sculpteur. Et, à partir du 20 octobre, nouvel accrochage pour les 30 ans du musée Picasso, qui dévoile une partie de ses riches archives.

Photos

Du côté de la photo, Jeff Wall, les petits formats, beaucoup moins connus que ses grands caissons lumineux, à la Fondation Cartier Bresson (9 septembre-20 décembre) ; Philippe Halsman, lettonien-américain, photographe des célébrités, au Jeu de Paume (20 octobre -24 janvier) ; les premiers albums de Lucien Clergue, lorsque, adolescent, il rencontre Picasso (14 novembre-15 février), au Grand Palais. Qui a peur des femmes photographes ? Réponse au musée de l’Orangerie avec leur contribution au développement de ce medium de 1839 à 1945 (14 octobre-25 janvier). Et, à la Maison européenne de la photographie, le Brésilien Caio Reisewitz, qui confronte l’architecture des villes de son pays à la monumentalité de la forêt (9 septembre-31 octobre).

Célébrations

À Versailles, commémoration de la mort de Louis XIV, il y a 300 ans (27 octobre-21 février). À la Galerie des Gobelins, le bivouac de Napoléon au quotidien, les soirs de victoires comme de défaites (18 septembre-13 décembre). François 1er au château de Chantilly à travers ses œuvres d’art et sa bibliothèque (7 septembre-7 décembre) et au musée de l’Armée (7 octobre-24 janvier), l’homme de la bataille de Marignan, qui, en développant l’artillerie, utilise des techniques de guerre moderne.

Enfin, quelques dates sur l’agenda : les 19 et 20 septembre, Journées européennes du patrimoine ; du 22 au 25 octobre, la FIAC, au Grand Palais et Hors les murs ; du 12 au 15 novembre, Paris Photo au Grand Palais.