Le XC60 n’a peur de rien. Surtout pas des SUV Premium, Q3-Q5, X3 et Evoque, auxquels il a décidé de tenir tête. Celui que l’on surnomme déjà le « petit XC90 » porte en lui les germes de la réussite.
Motorisations essence, diesel, hybride rechargeable et prochainement électrique, finition R-Design typée sport, toit ouvrant panoramique en deux parties, navigation 3D, écran couleur 9 pouces, Volvo On Call (localisation, alerte en cas de d’accident ou de vol), chaîne hi-fi Bowers & Wilkins 1 400 W, 19 HP, digne d’une salle de concert. On en oublie. Volontairement. Car la liste est copieuse.
À part quelques facéties douteuses indignes de son immense talent, comme l’absence d’un système de navigation sur la version de base Momentum et une assistance de direction trop intrusive, c’est un sans-faute.
Dans sa volonté d’excellence, Volvo pousse le bouchon parfois un peu loin. Ainsi, la fameuse assistance de direction en charge de prévenir les risques de collision a-t-elle tendance à renvoyer le véhicule dans ses foyers (sur le bas-côté) lorsqu’elle localise un véhicule en phase de détresse. Un peu gênant sur les routes étroites ! Conclusion, la vigilance s’impose.
Sur l’essentiel le XC60 nouvelle génération, appelé à relayer son glorieux prédécesseur (35 000 exemplaires vendus dans l’hexagone depuis 2008), n’accuse aucune faiblesse majeure.
Produit à Göteborg (le premier l’était assemblé à Gand), le XC60, conçu sur la même plateforme évolutive SPA que le XC90, affiche 5 cm de plus que son ancêtre en longueur (4,69 m), autant, mais en moins, en hauteur, progresse de 9 cm au niveau de l’empattement et offre un volume de coffre de 505 à 1 432 litres.
Chantre de la sécurité, Volvo a développé différents systèmes de protection visant à anticiper les dangers : capteur d’adhérence destiné à identifier un sol gras, détecteur de véhicule en détresse, freinage automatique aux intersections, freinage autonome (City Safety) capable de révéler la présence d’un animal, d’un deux-roues, d’un piéton, d’un véhicule venant en sens inverse si la différence de vitesse n’excède pas 45, 50 km/h ou 100 km/h, pilote automatique pour la lecture des marquages opérationnel jusqu’à 130 km/h (mains sur le volant), via la direction.
Comme pour le XC90, Volvo a mis les petits plats dans les grands. Des plats qui se paient hélas au prix fort.
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