À l’instar de la Polo, sa cousine du groupe Volkswagen, l’Ibiza se bonifie avec le temps. Sans elle, il y a belle lurette que Seat aurait mis la clé sous la porte. Avec 5,4 millions d’exemplaires vendus dans le monde, elle appartient au Gotha des compactes.
Prolonger cette histoire d’amour entamée en 1984, tel est l’objectif assigné à la cinquième génération. Les jeunes, fans de la première heure, vont « kiffer » son style. Les quadras et quinquas se délecteront de ses équipements high-tech, du volume de son coffre porté à 355 l, de sa banquette rabattable 60/40 et de ses prestations routières, conséquence de l’implantation d’une plate-forme inédite promise à la future Polo en fin d’année.
L’Ibiza change radicalement de statut. La bonne copine un brin délurée s’est muée en femme épanouie. Ses yeux de braise, ses flancs creusés, ses arêtes saillantes laissent percevoir une agressivité de bon aloi. Cette métamorphose tient autant à sa silhouette compacte (4,059 m) qu’à son talent intrinsèque. L’abaissement de la garde au sol (– 15 mm) et l’augmentation de la largeur (+ 87 mm) flattent en tout cas l’ego et rassurent sur ses compétences présumées.
La mutation est davantage perceptible à bord. Les matériaux de meilleure qualité, les selleries tissu, alcantara/simili cuir, la planche de bord (biton dans certaines versions) agrémentée d’un écran couleur orienté vers le conducteur, les sièges galbés, les commandes bien positionnées démontrent un souci du détail… sitôt contredit par l’absence de poignées de maintien et d’une vraie roue de secours. Il n’y a pas de petites économies.
Nonobstant ces manques, l’Ibiza décline une batterie d’équipements assez complète : détecteur de fatigue, régulateur de vitesse et de distance, aide au démarrage en côte, climatisation et allumage automatiques des phares, capteur de pluie et de luminosité, feux de jour et projecteurs full LED, caméra de recul, démarrage sans clé, connexion smartphone, toit ouvrant, etc. De série, en option ou via des packs, selon les finitions, au nombre de quatre.
Au chapitre moteurs, le trois cylindres stop/start essence, décliné en 75, 95 ou 115 ch (112, 106, 108 g), associé à des boîtes mécaniques 5 ou 6 (la DSG arrivera bientôt) fait figure d’enfant roi. Discret, onctueux, peu gourmand, il n’aura aucun mal à supplanter le diesel en perte de vitesse.
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