Skoda et les SUV, c’est une longue histoire. Dont l’origine remonte au Trekka deux roues motrices lancé en 1966 . Le rachat de la marque tchèque par Volkswagen en 1991 a contribué à écrire de nouveaux chapitres. Ainsi, dans la foulée de l’Octavia Combi 4X4 de 1990 sont apparus la berline Superb, le Yeti, dont le successeur est annoncé pour 2019, le Kodiaq, et désormais le Karoq, contraction de Kaa’r (voiture) et de Ruq (flèche) en langue Alutiiq, parlée par les indiens d’Alaska.
Optiques Full LED (finition Style), positionnement des antibrouillards, ceinture de caisse haute, flancs creusés attestent du lien de parenté entre le Kokiaq et son cadet. La longueur, le nombre de places et certains aménagements apportés à l’habitacle permettent de les distinguer : 4,38 m et 5 places pour le Karoq, 4,7 m et 7 places pour le Kokiaq. En résumé, le Karoq est au Kodiaq ce que le 3008 est au 5008 chez Peugeot.
Au sein du groupe Volkswagen, on se garde cependant de mettre en concurrence le Karoq et le Seat Ateca, qui sont pourtant d’authentiques cousins germains, ne serait-ce que parce qu’ils partagent la même base roulante, les motorisations et les boîtes mécaniques ou DSG.
Face à une concurrence chaque jour plus exacerbée (3008, Qashqai, Kadjar, Kia Sportage, Hyundai Tucson), le Karoq avance à pas feutrés. S’il ne bouleverse pas les codes du design, il n’est pas dépourvu de personnalité. Rond, à l’opposé de l’anguleux Ateca, il se caractérise par sa finition irréprochable (à l’exception du couvercle du local de rangement situé sur la planche de bord) ainsi que par le confort de ses sièges, son habitabilité, son coffre accueillant (de 521 à 1 810 litres), ses astuces, comme la lampe torche amovible, et son rangement parapluie sous le siège passager.
Mais le fin du fin, c’est le système Varioflex. Proposé de série sur la version Style, il permet de jouer sur les volumes. Les trois sièges individuels du rang deux, avec dossiers inclinables, coulissent sur 15 cm et les deux situés à l’extérieur sont déplaçables vers le centre une fois le siège central retiré.
Souplesse et précision
L’esprit monospace est donc bien présent dans ce SUV loin d’être maladroit. Quel que soit le profil de la route. La souplesse de l’amortissement associé au Drive Select (éco, normal, neige et individuel), la direction précise, le rayon de braquage (10,2 m) contribuent à l’agrément ressenti au volant.
Bien équipé d’entrée de jeu (Ambition), bardé d’aides à la conduite, connecté, le Karoq dispose d’une panoplie complète de moteurs. Le 150 ch apparaît à nos yeux comme le meilleur compromis. Courant 2018, Skoda proposera une instrumentation digitale, comme sur le Tiguan.
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