Le titre le suggère, il s’agit d’une histoire d’amour. Mais ce premier film d’un réalisateur de 38 ans n’a rien de romantique. Les deux adolescents qui en sont les héros, joués par des acteurs de 14 ans, sont des enfants perdus, ceux d’une communauté aborigène isolée au milieu du désert australien, non loin d’Alice Springs. Lui passe ses journées à sniffer du pétrole, elle s’occupe de sa grand-mère malade.
Pour écrire le scénario, le cinéaste, lui-même aborigène, s’est inspiré de sa propre enfance à Alice Springs. Comment vivre là où il n’y a rien, peu d’espoir et encore moins de mots pour le dire ? C’est ce que raconte ce film avare de dialogues mais pas d’images fortes, qui nous emmène loin, très loin, de l’univers occidental. Un voyage primé notamment à Cannes (la Caméra d’or, qui récompense le meilleur premier film, toutes sections confondues) et à Manaus (festival du film de l’Amazone).
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