DEPUIS l’arrêt de l’Ulysse conçu en collaboration avec PSA et la disparition du rocambolesque Multipla, Fiat était orphelin. Le rachat de Chrysler arrive à point nommé pour combler ce vide sur le marché des monospaces.
Qu’est-ce donc que ce Freemont ? Vous séchez ? Mais bon sang, c’est bien sûr, comme le disait le commissaire Bourrel. Et oui, c’est un Dodge Journey accommodé à la sauce italienne. Un copié-collé ? Pas tout à fait. Encore que l’on discerne mal le côté latin du personnage.
Au volant, le Freemont n’est pas un foudre de guerre. Ses dimensions généreuses, son poids (1,875 t) en sont la cause. Les 140 ch du Diesel Multijet Fiat, monté en lieu et place du vieux TDI 140 ch injecteurs pompes Volkswagen qui servait de support au Journey, suffisent à peine à traîner son imposante carcasse. Avec 30 chevaux de plus, la lourdeur ressentie s’estompe certes un peu. Mais la boîte lente et « accrocheuse » nous ramène prestement à la case départ. Le Sharan et l’Alhambra sont autrement plus toniques. Mais aussi nettement plus chers.
L’argument prix, la qualité des matériaux, l’abondance des équipements d’agrément et de sécurité (ABS, ESP, Isofix, régulateur de vitesse, etc.), les 7 places offertes dès le premier niveau, les jantes alliage 17 pouces, la climatisation automatique trizone, le démarrage sans clé, le cuir, la caméra de recul, le système multimédia avec écran tactile, le port USB, la radio CD MP3, la connectivité Bluetooth, les multiples rangements et la modularité exemplaire sont en revanche à porter à son crédit.
Le Freemont est un véhicule bien pensé. La disposition des assises en « théâtre » permet notamment aux passagers installés à l’arrière de voir la route. Les sièges de la deuxième rangée, individuels, se rabattent (60/40), coulissent sur 10 cm et forment un plancher plat une fois repliés. Le dossier du siège jouxtant celui du conducteur est également repliable, de manière à favoriser le transport des objets longs. Enfin, l’accès aux deux places arrière est un jeu d’enfant. Deux trappes situées dans le plancher complètent le dispositif. Le Freemont mérite le BAC avec mention bien.
Dommage que Fiat n’ait pas songé au lecteur DVD avec écrans intégrés dans les sièges arrière. Les enfants auraient probablement apprécié. Et les parents aussi. Pour d’autres raisons ! L’autre regret concerne les coloris intérieurs. La dominante noire des véhicules proposés à l’essai plombe l’atmosphère. On ne savait pas les Italiens aussi sombres !
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