Bien connu des coureurs cyclistes du Giro, qui fête cette année ses 100 ans, le Stelvio (2 758 m) est le plus haut col italien. Une référence dont se prévaut le premier SUV commercialisé par Alfa Romeo. Attendu comme le Messie, le Stelvio (4,69 m) symbolise le renouveau de la marque italienne avec la Giulia, dont il reprend d’ailleurs la plateforme, développée en collaboration avec Ferrari et Maseratti.
Pas de doute, le nouveau venu est un athlète de haut niveau. Sa robuste constitution, consacrée par une ceinture de caisse épaisse, sa garde au sol de 65 mm supérieure à celle de la Giulia et son faciès typiquement Alfa en témoignent.
Pour lui assurer des lendemains qui chantent, Alfa a sorti l’artillerie lourde. Le 2 litres turbo quatre cylindres essence 280 ch, associé à la boîte ZF automatique 8 rapports et à la transmission intégrale Q4, est une pure merveille. D’un dynamisme incroyable, le Stelvio, prochainement décliné en Quadrifoglio 510 ch, ne fait pas dans la dentelle. De 0 à 100 en 5,7 secondes, couple (400 Nm à 2 250 tours), il accélère et relance sans effort apparent. Le tout dans un confort et un silence de cathédrale. En appoint, il dispose d’un sélecteur (DNA) permettant de modifier le comportement (Dynamic, Natural ou mode économie d’énergie), d’un différentiel arrière autobloquant mécanique (option) et d’un système de freinage intégré combinant le contrôle de la stabilité avec le servo-frein.
L’usage intensif de la fibre de carbone (arbre de transmission) et de l’aluminium (moteur, suspension et éléments de carrosserie) lui fait gagner de précieux kilos (1 660 pour la version 280 ch). Le Stelvio est bien le SUV sportif annoncé. Il fallait bien cela. Car il n’a d’autre ambition que de chatouiller l’orgueil des caïds du segment que sont les BMW X3, l’Audi Q5, le Porsche Macan et le Volvo XC 60.
Alfa a réussi son pari. Y compris en termes de qualité perçue, même si certains petits détails et le décor un peu sombre laissent à désirer. Sur ce plan, les Allemands gardent la main. Mais pour le reste, le Stelvio fait jeu égal, parfois mieux même que ses rivaux.
Parmi les aides à la conduite figurent l’alerte de collision frontale et de franchissement de ligne, le détecteur d’angle mort (de série sur la finition Lusso), le régulateur de vitesse adaptatif et l’Alfa Connect associé à un écran haute résolution 6,5 ou 8,8 pouces. Seules manquent la vision tête haute et une vraie roue de secours. Pour la première, cela viendra forcément un jour, pour la seconde, c’est un choix discutable.
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