DROPBOX a valeur de pionnier, qui existe depuis 2008. Il permet de stocker ses fichiers – gratuitement jusqu’à 2 Go de données – moyennant la création d’un compte sur son site Web et de synchroniser l’intégralité des documents stockés en ligne, quel que soit le terminal utilisé (netbook, tablette, PC, Mac ou smartphone). Depuis avril, il offre la possibilité de partager des fichiers ou même des dossiers complets en générant un simple lien que l’on communique à des tiers, qu’ils soient abonnés ou non au service. Il est également possible de partager des dossiers via un compte Facebook avec d’autres membres de son réseau. Concernant la sécurité, Dropbox a par ailleurs doublé le mot de passe nécessaire pour accéder aux fichiers par un code secret.
Au-delà des 2 Go gratuits, Dropbox propose des forfaits de sauvegarde de 100, 200 ou 500 Go à 99, 199 et 499 dollars par an. Connu pour son système de parrainage qui permet de récupérer de l’espace supplémentaire, il vient de lancer un programme Dropbox Space Race, permettant aux étudiants de gagner un supplément de 25 Go de stockage pour deux ans.
Présenté comme le plus grand concurrent de Dropbox depuis qu’il est passé à la langue française, SugarSync fait la différence par sa plus grande souplesse, en offrant une synchronisation sélective des dossiers et fichiers à sauvegarder et à partager. Il offre 5 Go gratuits mais ses tarifs sont un peu plus élevés jusqu’à 100 Go (150 dollars) pour redescendre à 500 Go (400 dollars).
La sauvegarde d’abord.
Logiciel de sauvegarde uniquement, depuis 2006, Carbonite a l’avantage d’offrir un stockage illimité et en toute simplicité, puisque tout enregistrement ou modification est automatique. Il ne faut cependant pas oublier que les vitesses des connexions Internet via le câble ou l’ADSL ralentissent énormément la sauvegarde ; on peut en visualiser l’état avec des points de couleurs. Les données sont cryptées et donc complètement sécurisées et, en cas de perte, il est possible de les restaurer en quelques clics. Le prix du service est de 49 euros pour un an, 89 pour deux ans et 119 pour trois ans.
À prendre en compte l’offre de Mozy Stash (actuellement en beta), plus onéreuse que Carbonite mais qui est en passe d’ajouter à sa fonction de sauvegarde la synchronisation. Assurant le cryptage des données lors du transfert, Mozy offre 2 Go de stockage gratuits et facture 55 euros pour 50 Go, 100 euros pour 125 Go, 500 euros pour 500 Go et 1 000 euros pour 1 To.
Microsoft actualise.
Généralisé en 2008, le service de stockage et de partage en ligne proposé par Microsoft, SkyDrive, a été actualisé à l’occasion de son intégration dans Windows 8. Pas dans le bon sens en ce qui concerne la capacité de stockage gratuite, qui a été abaissée de 25 Go à 7 Go (les utilisateurs déjà inscrits pouvant demander l’extension à 25 Go jusqu’à fin avril). Au-delà, il en coûte 8 euros par an pour 20Go de plus, 19 euros pour 50 Go et 37 euros pour 100 Go.
Le service peut s’utiliser soit au moyen d’un navigateur Web, en téléchargeant les données d’un serveur Microsoft (la taille maximale d’un fichier est de 300 Mo), soit grâce au client SkyDrive, qui permet une synchronisation rapide (taille maximale de fichier 2 Go). Identifiant et mot de passe sont nécessaires pour accéder aux dossiers et l’utilisateur spécifie, pour chacun de ses dossiers, si l’accès est privé, ouvert à des internautes spécifiques (en lecture seulement ou lecture et écriture) ou ouvert à tous les internautes (un lien suffit). À noter que les données sont transmises chiffrées mais stockées en clair sur les serveurs de Microsoft.
Amazon connaît la musique.
Dans le cadre des grandes manœuvres pour imposer sa suprématie, Amazon a facilité l’accès à son stockage en ligne, qui se faisait depuis son lancement en mars dernier uniquement depuis le navigateur Web. Le Cloud Drive propose désormais une application cliente Windows et OS X, un utilitaire basique pratique pour envoyer des fichiers (2 Go au maximum) vers le cloud mais qui n’inclut ni la synchronisation ni le partage. Les tarifs sont à l’avenant, c’est-à-dire intéressants puisqu’au-delà des 5 premiers Go gratuits, il faut payer 5 dollars par tranche de 10 Go, jusqu’à 1 To.
Le cybermarchand a aussi lancé en septembre Cloud Player, un service de stockage et de lecture (en streaming) de musique. L’importation de titres est gratuite dans la limite de 250, une limite qui passe à 250 000 avec un abonnement Cloud Player Plus proposé à 24,99 euros par an. Tous les achats effectués dans la boutique Amazon MP3 (plus de 20 millions) sont stockés gratuitement et sans limite dans Cloud Player.
Google dans la course.
Google ne sera pas en reste, qui annonce l’ouverture en France, à partir du 13 novembre, de son service Google Music. À l’instar de son concurrent, la sauvegarde de 250 000 titres sera facturé 24,99 euros mais Google offrira un hébergement gratuit de 20 000 titres.
Lorsqu’il est devenu effectif en avril dernier, après de longues années d’attente, Google Drive a été qualifié par ses « pères » de monstre du Loch Ness. Une ironie ambiguë, pour un service de stockage et de partage de fichiers (10 Go maximum) qui n’est pas si éloigné de Dropbox. Avec en point fort l’absorption de Google Documents dans Google Drive, puisqu’une trentaine de formats de fichiers sont pris en charge dans le navigateur. La firme de Mountain View, qui a profité de la sortie de Google Drive pour actualiser ses tarifs à la hausse, propose un grand nombre de formules au-delà de la gratuité des 5 premiers Go : de 30 dollars par an pour 25 Go d’espace à 800 dollars par mois pour 16 To, en passant par 60 dollars par an pour 100 Go.
Apple contourne iTunes.
Quid d’iCloud, le service dans le nuage proposé par Apple en octobre 2011 ? Synchronisation des informations personnelles, des signets, des livres, des photos, mais aussi téléchargement automatique des applications, localisation des appareils, sauvegarde, streaming en musique… le champ d’action d’iCloud est particulièrement large. Mais aussi, il est possible de se passer presque complètement d’iTunes pour gérer les contenus de ses terminaux Apple : tous les contenus stockés peuvent être récupérés directement sur un iPhone, un iPod Touch, un iPad ou un ordinateur sans avoir à les connecter, justement, à un ordinateur.
L’espace alloué pour le stockage est illimité pour les applications et les contenus achetés sur iTunes, et l’utilisateur dispose de 5 Go d’espace pour ses comptes mail, documents, phtoso, vidéos, etc. Pour 10 Go, il faut payer 16 euros par an, 32 euros pour 20 Go ou 80 euros pour 50 Go, etc.
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