Un forfait annuel par patient échelonné de 40 euros à 150 euros selon la gravité de la pathologie, la complexité et la durée de la coordination devait revenir à chaque équipe de soins, à répartir entre ses membres. Au-delà de trois professionnels impliqués, un bonus de 20 % était prévu.
L’enveloppe était scindée en deux. L’équipe libérale pouvait percevoir de 40 à 75 euros pour le travail de coordination. Elle pouvait également bénéficier de montants similaires pour la mise en place d’un plan personnalisé de soins (protocole) pour un patient complexe.
Mais pour y prétendre, le médecin traitant de l’équipe libérale devait inscrire le patient dans l’un de ces onze programmes : traitement par AVK, traitement par insuline, traitement substitutif aux opiacés, insuffisance cardiaque, AVC, BPCO, plaies chroniques (ulcères de jambe, escarres, plaies diabétiques), orthopédie, chirurgie ambulatoire, sortie précoce de maternité et soins palliatifs.
Par exemple, le médecin traitant et la sage-femme auraient pu se partager 40 euros pour la prise en charge d’une sortie précoce de maternité. Plus complexe, le suivi d’un patient souffrant d’AVC pouvait nécessiter la coordination du médecin, du pharmacien, de l’infirmière, du kiné, de l’orthophoniste ou encore des médecins spécialistes. 150 euros étaient prévus à cet effet.
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