L’arrêté approuvant l’avenant 1 de la convention pharmaceutique, qui organise le suivi par les officinaux des patients sous AVK, a été publié jeudi 27 juin au « Journal officiel », plus d’un an après sa signature.
La mauvaise observance de ces traitements provoque 17 000 hospitalisations par an en France, et 4 000 décès, selon l’assurance-maladie.
La nouveauté du dispositif est que le pharmacien percevront un forfait annuel de 40 euros pour assurer le suivi d’un patient sous AVK à condition de réaliser au moins deux entretiens pharmaceutiques avec chaque patient au cours de l’année civile de référence ou au moins un entretien si l’adhésion intervient dans le second semestre de l’année.
Selon les syndicats, chaque officine pourrait bénéficier de 1 000 à 1 500 euros par an.
Si la mesure était attendue par les pharmaciens, elle a fait couler beaucoup d’encre chez les médecins qui jugent qu’il y a deux poids et deux mesures. « Après avoir affirmé qu’elle ne disposait pas de marges financières pour revaloriser la médecine générale, regrettait à l’époque le Dr Claude Leicher, président de MG France, l’assurance-maladie estime que la surveillance d’une seule ligne de prescription vaut autant que la prise en charge globale d’un patient atteint d’une ALD par le médecin traitant. »
L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a publié à l’attention des officinaux un guide de conduite d’entretien des patients sous AVK.
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