Depuis le début, les médecins se montrent plutôt bons élèves sur l’optimisation des prescriptions.
En 2014, la prescription d’antidépresseurs génériqués a encore progressé de 7,5 points avec une part de boîtes qui est passée de 66 % à 75,7 % en trois ans. L’assurance-maladie explique ces bons résultats par l’inscription du séroplex dans le répertoire et par une meilleure information délivrée aux médecins.
Autre point positif, la prescription d’aspirine à faible dosage aux patients traités par antiagrégants plaquettaires a dépassé l’année dernière de 0,4 point l’objectif cible de 85 %.
La part de prescriptions de statines en générique a bondi de 38,2 % à 67 % en trois ans, se rapprochant ainsi de l’objectif cible de 70 %. La CNAM espère encore améliorer ce score en pariant sur la diminution des prescriptions de rosuvastatine (Crestor®), molécule sans générique mais qui fait l’objet depuis novembre dernier d’une demande d’entente préalable.
Des marges de progression restent possibles sur le recours aux inhibiteurs d’enzymes de conversion (IEC) plutôt qu’aux sartans (+ 1,1 point avec un taux de 41,5 % pour un objectif de 65 %), observe l’assurance-maladie. Des progrès sont également attendus sur les antibiotiques, que les médecins prescrivent un peu plus sous leur forme générique (de 78,6 % en 2011 à 83,1 % en 2014) mais sans pour autant atteindre l’objectif de 90 %.
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