En conflit ouvert avec le syndicat de copropriétaires de son immeuble, le Dr Laurent Arditti, généraliste dans le 15e arrondissement de Paris, vient d’être condamné par le tribunal de grande instance (TGI) à fermer son cabinet médical. À compter de la visite de l’huissier, le médecin aura deux semaines pour s’exécuter, « sous astreinte de 100 euros par jour de retard à compter du 15e jour ». « C’est un coup dur, confie le généraliste. Je ne comprends pas ce délai aussi radical. Que vont devenir mes 2 000 patients, les diabétiques, les personnes âgées ? »
Le Dr Arditti a acheté cet appartement en 2004 à des fins locatives. Ayant obtenu l’assentiment du Conseil de l’Ordre et de la ville de Paris, il l’utilisait depuis mars 2012 comme cabinet médical. Les copropriétaires y étaient opposés, essentiellement pour des raisons de sécurité. Le médecin devra trouver un nouveau local rapidement car la calculatrice tourne. « Combien de temps vais-je devoir payer 100 euros par jour en plus d’un loyer mensuel de 2 500 euros ? Sans compter les frais de déménagement… », s’inquiète le généraliste qui ne fera pas appel de la décision. « Je n’en ai pas les moyens », conclut-il.
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