Le ministère de la Santé reste droit dans ses bottes face au lièvre qu’affirme avoir débusqué le Syndicat des médecins libéraux (SML) et maintient donc la date du 12 octobre pour les élections aux URPS médecins libéraux.
Le 17 juin, le SML avait repéré une possible erreur administrative dans la préparation de ces élections. En effet, le code de la santé publique prévoit que la date butoir de communication de la liste complète des médecins électeurs aux commissions d’organisation électorale est fixée à 120 jours avant la date des élections.
Délai technique
Or, le rétroplanning du ministère a fixé cette date au lundi 15 juin soit 119 jours au lieu des 120 réglementaires (et il aurait donc communiqué trop tardivement certaines listes de médecins électeurs, selon l’argumentaire du SML).
Contacté par « Le Quotidien », le ministère de la Santé assure au contraire que « la procédure pour ces élections n’est pas fragilisée ». Le cabinet de Marisol Touraine estime en effet que ce délai de 120 jours n’est qu’« un délai technique de réception par les commissions d’organisation électorale régionales des propositions de listes d’électeurs préparées par les CPAM ».
Le ministère précise que le premier acte constitutif de droit pour les électeurs tombe le 24 juin (ce mercredi) avec le dépôt et la publication, au siège de la commission d’organisation électorale, des listes d’électeurs.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique