POUR LA PREMIÈRE fois en France, une enquête a été menée auprès du grand public et des professionnels de santé (médecins généralistes, gynécologues et sages-femmes) par IPSOS et Sigvaris* sur l’insuffisance veineuse, une maladie méconnue bien que très largement répandue.
En effet, un français sur trois (1 femme sur 2 et 1 homme sur 4) souffre d’insuffisance veineuse. Cette pathologie chronique évolutive se traduit par des symptômes d’abord épisodiques, souvent jugés anodins (sensation de jambes lourdes, gonflement des chevilles… aggravée par l’orthostatisme, la chaleur) mais qui, en absence de prise en charge, peuvent devenir permanents et évoluer vers des formes graves allant de l’ulcère variqueux jusqu’à une thrombose veineuse profonde.
Or la gravité potentielle de cette pathologie est sous estimée et son diagnostic souvent tardif comme le montrent les résultats de l’enquête Sigvaris. Parmi les personnes interrogées, 60 % (71 % des femmes et 47 % des hommes) déclarent souffrir d’au moins un des symptômes liés à l’insuffisance veineuse, mais seulement 15 % en connaissent la cause.
N’en parlent pas à leur médecin.
Plus de la moitié (55 %) estime que les troubles liés à l’insuffisance veineuse ne sont pas graves pour la santé, même s’ils en reconnaissent les inconvénients au quotidien. Mais force est de constater qu’ils ignorent la gravité potentielle de la maladie, ses facteurs de risque et son évolution ; de ce fait ils n’en parlent pas à leur médecin et ils ne sont pas traités alors qu’il existe des moyens pour lutter contre la maladie.
La compression élastique constitue la pierre angulaire de la prise en charge de l’insuffisance chronique et de ses complications (Recommandations de l’ANAES/HAS 2004).
C’est aujourd’hui le traitement le plus prescrit, comme le confirment les résultats de l’enquête Sigvaris.
La quasi-totalité (99 %) des médecins généralistes et gynécologues interrogés, affirment prescrire des bas de contention élastique à leurs patients souffrant d’insuffisance veineuse chronique car non seulement ils sont convaincus de leur efficacité thérapeutique mais aussi de là bonne observance de ce traitement par les patients.
Conférence de presse organisée par le Laboratoire Sigvaris.
* Enquête Sigvaris-Ipsos réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus de 1 012 personnes et auprès de 100 médecins généralistes, 101 gynécologues et 100 sages-femmes octobre 2009.
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique
« Cela correspond totalement à mes valeurs », témoigne la Dr Boizard, volontaire de Médecins solidaires
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne