Un compagnon de médecine
Aujourd’hui retraité, à 84 ans j’ai toujours apprécié de recevoir à mon cabinet pendant fort longtemps « Le Quotidien du médecin ». Un jour, « Le Quotidien » a eu la bonne idée de faire un concours que j’ai eu la chance et l’avantage de gagner et mon épouse et moi même avons bénéficié d’une merveilleuse croisière en Méditerranée : Venise, la Méditerranée, les îles grecques, le canal de Corinthe, etc. Il me semble que c’était en 1986 ? J’étais en vacances et mon fils me remplaçait dans mon cabinet dans le « 94 » Il m’a téléphoné pour me dire : «Papa "Le Quotidien du médecin" m’a téléphoné, je crois que c’est toi qui as gagné leur concours». Je n’y croyais guère mais force fut de me rendre à l’évidence. Nous avions gagné ce superbe voyage. J’ai gardé « Le Quotidien » qui avait publié ma photo mais un de mes enfants a dû me le subtiliser pour le garder. Aujourd’hui, à 84 ans passés, je le lis toujours avec intérêt sur mon ordinateur pratiquement tous les jours et, de temps à autre, j’y envoie un petit commentaire par internet. Merci à ce compagnon, de médecine, toujours apprécié. Dr Richard Guidez, Maison-Maugis (61)
Une perception très fine du vécu des médecins
« Le Quotidien du médecin » reste la vitrine de notre pratique professionnelle sur un plan juridique, informatif (congrès), et aussi concernant les évolutions sociétales et politiques concernant la santé. C'est avec cet œil, et cette perception parfois très fine des situations vécues par les médecins ou qui peuvent modifier leur pratique que ce « Quotidien » peut avoir une grande crédibilité. L'avantage également du « Quotidien » tient dans le fait qu'il est facile à lire, et souvent en moins de 15 minutes on arrive à parcourir et à lire les articles les plus captivants (évaluation d'un ou des articles qui est souvent personnelle). Aussi est-il important que « Le Quotidien » puisse dispenser ses informations auprès des médecins, car informer c'est aussi nourrir l'esprit critique, et pouvoir s'élever dans son domaine qui évolue sans cesse. Dr Pierre Francès, médecin généraliste
Tous les courants de pensée y sont accueillis
Un témoignage, avec mes amitiés pour Alain Marié s'il travaille toujours chez vous, et Christophe Gattuso. Je lis « Le Quotidien du médecin » depuis qu’il existe et j’ai aussi eu la chance d’y écrire plusieurs articles et compte-rendus de congrès de dermatologie, grâce à Gérard Kouchner (mon ami depuis 1967) et à Alain Marié. Mais je voudrais parler ici d’une expérience originale : en 2006, j’ai eu le désir d’écrire l’histoire du numerus clausus des études médicales, et j’ai été confronté à l’obstacle d’une bibliographie extraordinairement abondante, tant sont nombreux les écrits sur la démographie médicale. Je risquais de m’y perdre. J’ai eu alors l’idée de me limiter à une seule source : « Le Quotidien du médecin », qui est né juste avant la mise en place du numerus clausus. J’ai donc lu la totalité des Actualités professionnelles (les premières pages) de tous les numéros du « Quotidien du médecin », depuis le numéro 1 (30 janvier 1971) jusqu’au numéro 8681 (18 décembre 2009). D’abord au siège du « Quotidien du médecin », qui m’a ouvert ses archives où tous les numéros sont reliés et conservés, puis dans une bibliothèque. J’ai noté tout ce qui concernait la démographie médicale et les débats autour du numerus clausus, et j’en ai donc tiré un livre, publié en 2011 chez Springer (après avoir été — pourquoi le cacher ?- refusé par plusieurs éditeurs « grand public »). Le titre est « Numerus clausus » et le sous-titre, que Gérard (qui m’a aussi préfacé) m’a suggéré : « Pourquoi la France va manquer de médecins ». Le « Quotidien du médecin » en a parlé le 27 avril 2011 (article de Christophe Gattuso). Le sujet du numerus clausus m’a passionné, et ma méthode m’a bien fait connaître le « Quotidien du médecin ». Je connais ses orientations, ses tendances, comme tous ses lecteurs. Mais j’ai surtout apprécié le fait que tous les courants de pensée médicaux, qu’ils soient en accord ou non avec les options du «Quotidien», y étaient accueillis et pouvaient s’exprimer. Je continuerai donc à lire le « Quotidien du médecin », avec gratitude pour ses collaborateurs. Dr Daniel Wallach
Merci au « Quotidien » !
Abonné au « Quotidien du médecin » dès le départ. J'ai 92 ans ! « Le Quotidien » m'a toujours très intéressé. Il m'a rendu un grand service car c'est à travers un compte-rendu du « Quotidien » que j'ai connu le Pr Marc Coggia, (Hôpital Ambroise Paré - Boulogne Billancourt). J'ai ainsi pu profiter de sa technique d'intervention des anévrismes abdominaux par cœlioscopie. Une merveille de confort (retour en train au bout de 6 jours ! Suites très simples…). Merci au « Quotidien du médecin » ! Dr François Auzas (Ardèche), médecin généraliste
Pas si « facho » finalement…
Installé en 1976, impliqué politiquement (à gauche), je considérais « Le Quotidien » comme un journal « facho », défendant les privilèges des médecins nantis et les positions rétrogrades de l'Ordre. Puis le temps a passé. Maintenant, vous êtes devenu une référence informative objective qui me permet de garder le lien avec la médecine. Dr YM, généraliste et gériatre retraité, ancien ivégiste.
Je le lisais au bloc
Indispensable pendant mon activité :j'étais anesthésiste et je le lisais au bloc opératoire. Son éclectisme me permettait d'être au courant de tout en temps réel. Dr Françoise Capcarrere, anesthésiste
Merci à tous !
Surtout Le droit et vous et le « Entre confrères » sont utiles pour moi. Merci à tous ! Dr Anicet Vinay, psychiatre, Orléans (45)
Une fenêtre ouverte sur ce monde quand on exerce seul en province
Je ne dois pas être loin des cinquante années d'abonnement… Le « Quotidien du médecin » m'a accompagné ainsi le long de ma carrière professionnelle, m'apportant ces informations, dans des domaines variés, si nourrissantes quand on exerce seul en province. Il m'était important de ne pas être coupé du monde, tant professionnel que des domaines des politiques de santé, des sentiments de mes confrères hospitaliers et/ou spécialistes, des points de vue syndicaux, mais aussi des spectacles, des expositions, des petites annonces immobilières et des locations estivales que nous avons utilisées plusieurs fois. Le « Quotidien du médecin » se faisait remarquer quand il n'était pas trouvé dans la boîte à lettre… et nous avons suivi avec sollicitude ses quelques moments difficiles. Maintenant je n'exerce plus, mais j'ai la faiblesse de vous rester fidèle, car j'ai le besoin de garder une petite fenêtre ouverte sur ce monde qui a tant rempli ma vie et nourrit mes espérances… Longue vie à votre revue, bonne année à tous. Bien fidèlement et cordialement. Dr Aldrick Le Grand, médecin généraliste, Bernay (27)
Vous avez viré « bobo de gauche »
Bonjour, J'ai été abonné au « Quotidien du médecin » depuis pratiquement le début de sa parution. Médecin spécialiste, j'ai beaucoup apprécié les différentes rubriques médicales qui m'ont permis de garder une certaine « culture » dans les domaines hors de ma spécialité. Les rubriques générales touristiques ou culinaires ne manquaient pas non plus d'intérêt et je garde encore quelques recettes de l'époque. Le traitement de l'actualité a toujours été dans la ligne voir légèrement « à gauche » du pouvoir parisien en place. Depuis quelques années, votre ligne éditoriale a franchement viré « bobo de gauche » et votre parti-pris contre le traitement par chloroquine de la Covid m'a donné la nausée. Dr Michel Rogler - Imagerie médicale et interventionnelle, Bois-Guillaume (76)
Une vision large de la santé
Je suis, depuis ma retraite, abonnée et fidèle lectrice du « Quotidien ». J’apprécie beaucoup la nouvelle formule de la revue papier hebdomadaire qui permet d’aborder des nouveautés de façon plus approfondie. Merci beaucoup pour cette initiative qui complète bien la version quotidienne. C'est un peu grâce à vous, si je suis passée d’une vision hospitalo-centrée parisienne à une vision plus large de notre métier, très impliquée sur place, avec les URML médecins et infirmiers mais aussi avec les élus régionaux. Je trouve l’information Covid très bien faite, surtout sur ce qui n’a pas encore donné beaucoup de publications scientifiques comme les Covid longs et la réadaptation des patients qui, à mon avis, reste un problème majeur. L’évolution des données sur les tests et bientôt, j’espère, sur les vaccins qui arrivent est également précieuse (Je suis médecin vaccinateur volontaire). Dr Josette Dall'ava-Santucci, Professeur Émérite, Université Paris 5
Irremplaçable !
Voilà 50 ans que je « lis » « Le Quotidien du médecin ». J’adore les chroniques de Richard Liscia, et les « dossiers du Quotidien ». Les rubriques métier nous tiennent au courant de tout ce qui peut bouger dans la profession et on n’est jamais distancé par les nouveautés médicales grâce à vos articles. N’oublions pas les rubriques spectacles qui m’ont parfois poussée à aller au théâtre et les petites annonces riches ! En un mot, Le « Quotidien du médecin » est irremplaçable ! Merci à toute l’équipe infatigable !
Dr Azoulay-Petit, médecin généraliste pendant 20 ans, puis endocrinologue
49 ans de fidélité !
Aujourd"hui à la retraite, le lis « Le Quotidien » depuis 1972
Dr Michel Boivert, médecin généraliste
Une aide au dialogue avec les médecins
Pour l'ancien directeur d'hôpital que jétais, « Le Quotidien du médecin » a été une aide perpétuelle dans le dialogue avec le corps médical. Il m'a permis de mieux comprendre les besoins et les techniques nouvelles. À titre personnel, son article sur la maladie de Lyme m'a permis de porter un diagnostic que des médecins hospitaliers niaient et de me faire soigner. Encore aujourd'hui, il constitue une référence et un atout majeur contre les fausses affirmations diffusées par internet et les réseaux sociaux. Un nouveau titre ? « Le Quotidien des professions de la santé ». Cette évolution consacrerait une page aux autres professions.
Un véritable journal
Au tout départ, il y avait une feuille de news distribuée par un labo pharmaceutique. Pour avoir un véritable journal, Philippe Tesson s'est appuyé sur la visite médicale pour faire la promotion et récolter des mises de fonds. J'ai ainsi contribué à la naissance du « Quotidien » financièrement et par des écrits. Dr Jean-Claude Jamot, gérontologue
Plus d'infos pratiques, SVP
J’attends du « Quotidien » plus d’informations rappelant les pathologies et leur traitement, et des informations concrètes sur nos rapports avec la Sécurité Sociale. Il y a trop d’informations sur les dernières études et progrès tout récents, qui ne changent rien à notre pratique quotidienne. Dr François Cahn, psychiatre, Montbéliard (25)
« Le Covidien du Médecin » ?
À l’origine, semaine de cinq jours, puis deux et enfin un : le titre doit devenir logiquement « L'Hebdo du médecin ». Pour une période transitoire, ce pourrait être « Le Covidien du Médecin ». Dr Xavier Bareau, psychiatre
Depuis le début…
« Le Quotidien » n’est pas parfait ; parfois, les nouvelles sont trop rapides et pas assez évaluées comme dans la presse grand public, mais il a le mérite d’exister et je le regarde depuis le début. Dr Philippe Busquet, Cardiologue
Le jour où j'ai eu droit à la couverture…
Il y a 23 ans, le mercredi 22 avril 1998, je recevais, comme abonné, «Le Quotidien du médecin » fêtant mes 10 ans d'abonnement par une page supplémentaire de couverture, disant nommément : « Avec vous, Docteur… depuis 10 ans au Quotidien, nous travaillons pour le progrès. ». Cette attention, pour un prix au numéro alors de 6 francs, m'avait touché. Du coup, j'ai gardé cet exemplaire que je tiens à votre disposition, reflet d'une pratique que, j'espère, vous avez pérennisée. Dr Thierry Rème, retraité de l'INSERM, CHU de Montpellier
Sympa, l'hebdo !
Le problème, c'est que ce n'est plus un quotidien ! Au fil des ans, il n'était plus « tout à fait quotidien », et il est maintenant carrément hebdomadaire ! En tout cas, pour des vieux qui, comme moi, aiment mieux un vrai journal qu'un écran informatique… Mais l'hebdo a l'air sympa ! Dr Jean-Pierre Laboureau, pédiatre
Au courant
Une bonne façon de se tenir au courant des actualités de la santé.
Dr Philippe Verbecq, radiologue
Je le lis passionnément
À l'Hôpital d'Annecy en 1971, j'ai découvert « Le Quotidien du médecin » lors de sa création, par un ami chirurgien, chef de service à ce moment-là. Et depuis, je n'ai jamais arrêté de le lire passionnément. Mes rubriques préférées sont toutes les nouveautés médicales, les progrès dans les traitements, les découvertes scientifiques. Mais j'aime aussi les rubriques culturelles : musique, littérature, opéra, expositions etc. Et ce qui m'a fait le plus de peine, c'est l'annonce du décès de la maman de Sylvain Tesson, écrivain, que j'aime beaucoup, qui a l'âge de ma fille aînée et que j'ai eu le plaisir de rencontrer à plusieurs reprises lors de ses passages en Haute Savoie.
« Et Liscia, il dit quoi ? »
Pendant 40 années dans un petit village de 600 âmes, « Le Quotidien du médecin » nous a accompagnés. Je dis « nous », car mon épouse, non médecin, le lisait plus que moi ! Le soir quand les enfants étaient couchés, au moment de l'apaisante tisane, en prenant le journal, souvent je lui demandais : « Et Liscia il dit quoi ? » (Nous appréciions son style et son bon sens depuis les premiers jours… Nous l'espérons en bonne santé. Puis elle me parlait des expositions et spectacles en cours. Je passais d'une vision politico-économique etc.. à un voyage, une rêverie dans un autre monde. Nous ne regardions pas la télévision car nos journées bien remplies ne nous accordaient que peu de partage. Enfin j'ouvrais le journal. Je passais vite sur la première page de plaintes de mes confrères. Ils avaient souvent raison mais c'était désespérant. Je ne lisais que les titres et si je détectais : « il semble que, il se pourrait que, le professeur de Harvard pense que… », je passais, ne découpant que les pages annonçant des certitudes et après examen rapide de l'auteur. Finalement, il me restait une ou deux pages que je déposais sur une armoire. Le septième jour, jour de repos, tranquillement assis, je lisais mes pages déchirées en prenant des notes. Il me restait 10 lignes. Les jours d'hiver, je lançais le feu de cheminée avec « Le Quotidien », ce n'était pas le meilleur papier mais le feu démarrait toujours. Combien de découvertes dans ces pages au fil du temps ? Combien de sensations d'apprendre ? Et puis est venu le temps où mon épouse m’accueillait en disant : « Il y a du nouveau… Maudrux a dit que… » (remerciements à lui aussi pour ses analyses et son courage). Nous l'espérons en bonne santé. 40 années de « froides » découvertes médicales et de « chaudes » sensations extramédicales. Merci. Dr Dominique Berrehar, médecin généraliste, propharmacien
100 % internet ?
À quand la version uniquement « internet » ? Je ne m'abonne plus du fait du prix à payer pour la version papier qui paraît inutile en 2021. Lassitude des critiques du Dr Maudrux dont je salue son action en son temps auprès de la Carmf ! Dr Jean-Alexis Chatelard, médecin généraliste
Trop politiquement correct
Depuis quelque temps, une dérive vers le politiquement correct de certains articles.
Dr B. Fontes, anesthésiste-réanimateur
Un ami quotidien indispensable
Pneumologue pédiatre et allergologue pédiatre à Lyon, retraité, je suis abonné depuis le 1er jour, donc depuis 50 ans… (j’avais 34 ans…) Admirateur de Philippe Tesson, de Madame Tesson-Millet, de Sylvain Tesson, oh combien !.... je fus le GAGNANT haut la main du grand concours organisé au début du journal d’une croisière de luxe (12 jours en Méditerranée avec mon épouse !), concours consistant à donner une légende à un dessin humoristique représentant la poursuite d’un enseignement médical de cardiologie sur un radeau… On voyait au loin le bateau du congrès sombrer… Je ne puis que me confondre en louanges dithyrambiques sur « Le Quotidien » qui, dès le 1er jour, est devenu un ami quotidien indispensable, que je commence à lire dès réception par la dernière page (cher Richard Liscia…), et poursuis avidement par les rubriques art-culture, musique, technologie, voyages, littérature, dont j’ai suivi souvent les conseils, syndicalisme, courrier des lecteurs, et enfin les pages médecine et congrès, passionnantes grâce à la grande compétence de tous vos collaborateurs ! Ce qui me permet de briller encore, excusez mon outrecuidance… aux côtés de mes confrères et néanmoins amis (la confraternité, cette haine vigilante… !). Si bien que, même en me creusant, je n’arrive pas à distinguer de préférence pour une rubrique, et vous supplie donc de ne rien changer, même pas le Titre… Vous pouvez donc être fiers de votre enfant de 1971… et je vous dis un immense MERCI. Dr Gilbert Guerrier, pédiatre (Bron)
Un nouveau format réussi
Bien le nouveau format. Trop de pages professionnelles. Trop peu de pages médicales des sociétés savantes. Où sont passés les mots croisés ?
Des sujets pertinents
Abonnée de la première heure, j'apprécie toujours la diversité autant que la pertinence des sujets abordés. Je dois avouer cependant que certains jours l'édition me paraît quelque peu touffue, pour pouvoir être assimilée totalement. J'ajoute que je suis en cumul emploi-retraite depuis 8 ans, (installée en libéral depuis 1977…) Dr Danielle Masson, Gynécologue Médicale.
Toute une époque
Le chiffre 50 est intéressant : en effet, il y 50 ans, nous pouvions lire « Le Monde » pour 50 centimes et prendre un café pour également 50 centimes, en plus les étudiants et anciens de lycée ou d'écoles trouvaient tous du boulot. Époque sympathique donc. « Le Quotidien » a 50 ans, le temps passe tellement vite, ma pauvre dame, pensez donc ! J'avoue avec fierté avoir travaillé pendant tout ce temps et si c'était à refaire, je le referais sans hésiter une seconde. « Le Quotidien » a 50 ans, j'avouerai que pendant 50 ans j'ai lu soit les gros titres soit les articles qui m'intéressaient. Mais ce qui m'a vraiment plu est le « jury du Quotidien », car j'avais été sélectionné : obligation de lire un roman par semaine. Formidable occupation ! Le meilleur moyen pour lire ! Bon anniversaire « Le Quotidien » ! Dr Pierre Carre
Un effet anti-burn out
Abonné depuis 1971 au « Quotidien du médecin » alors illustré de Zenon en 1re page, j'ai assisté, souvent avec bonheur, à l'évolution de ce quotidien qui m'a accompagné toute ma carrière comme un guide fidèle et avec son quota de divertissements, participant sans doute - et bien que jamais évoqué - à un effet anti-burn out. Froisser tous les soirs ces grandes feuilles de papier aux effluves d'encre fraîche installé dans un fauteuil club créé une dépendance. Le Net est passé par là imposant bon gré mal gré ce nouveau médium, pratique, certes, mais fort prosaïque et peu recommandé en fin de journée pour un bon sommeil. « Le Quotidien » s'est adapté et les lecteurs aussi sans trop rechigner : deux exemplaires par semaine et le reste en ligne. Début 2021, la cabane s'abat sur le chien : un seul « papier » hebdomadaire, format magazine banal dénué des qualités physiques d'un journal du néolithique ! Mais nous sommes dans l'androcène et au bout du rouleau alors on s'adapte. Le contenu de vos informations reste irréprochable et l'écriture soignée (sauf le terme « actu » peu digne de qualité), la page Humeurs est bienvenue mais pourquoi la suppression des mots croisés (morts du Covid ?) procurant un petit moment de détente après la charge mentale des « infos ». Vous l'avez compris, la nostalgie court toujours, mais qu'y peut-on ? Cordialement. Dr Christian Petit-Etienne, Villeneuve-la-Guyard (89)
Un lien entre confrères
Depuis bientôt 50 ans, je lis quotidiennement le journal devenu maintenant surtout numérique, mais ça ne manque pas de charme. Grâce à cette parution, un lien se tisse tous les jours entre confrères, permet de ne pas rester dans sa bulle, nous nous instruisons de façon rapide et efficace sur notre métier, au niveau politique, économique, culturel. Bravo ! Les petites annonces sont sympas, les courriers des confrères, une mine d'expérience. Grâce à cette publication, nous sommes au fil du temps devenus des « autodidactes, » mais avec de nombreux maîtres. Imaginez ce qu'étaient nos connaissances il y a 50 ans… Le journal n'a pas tout fait, la FMC nous a beaucoup aidés, bien sûr, en parallèle. Merci à toutes les équipes qui se sont succédé.
Rigueur, précision, objectivité
« Le Quotidien du médecin » a 50 ans, l’âge de la maturité. Un demi-siècle d’informations professionnelles et médicales. Mon premier contact avec le journal remonte à 1974. Je venais d’être licencié des entreprises automobiles Simca-Chrysler en tant que médecin du travail. Dans cette citadelle d’un patronat de combat au début des années 70, j’avais l’ambition naïve de faire mon métier en utilisant mon tiers-temps à inspecter les chaînes automobiles qui tournaient grâce à une main d’œuvre immigrée, soumise, encartée au syndicat maison, logée dans les foyers Simca, loin de leur famille. Cette curiosité et cette proximité n’étaient pas dans la culture de la maison, elle me le fit savoir. Mon licenciement intéressa la presse nationale dont « Le Quotidien » qui couvrit l’évènement avec objectivité.
Mon engagement au PS en 1974 date de ce moment fondateur pour moi. Ensuite, la lecture et mes contacts avec les journalistes du « Quotidien » devinrent réguliers. J’avais l’image du médecin de gauche qui portait la bonne parole du PS dans un milieu considéré comme hostile. Le fait d’être médecin, de ne pas avoir peur de me confronter avec les syndicats médicaux et les responsables santé de droite intéressaient les journalistes du « Quotidien ». J’étais le bon client comme on dit maintenant. Les colloques de « Santé et socialisme », association liée au PS préparèrent 1981 et bien sûr « Le Quotidien » couvrit la venue de François Mitterrand où il présenta ses propositions santé.
Les années de la gauche au pouvoir et les rapports rugueux entre les médecins et le PS suscitèrent beaucoup d’articles et « Le Quotidien » me sollicitait régulièrement pour recueillir mes réactions. La bataille du secteur privé à l’hôpital avec Jack Ralite, les tensions entre Claude Evin et les médecins, les lettres clés flottantes de Martine Aubry et enfin le bras de fer autour du tiers payant généralisé avec Marisol Touraine sont des moments forts que « Le Quotidien » a traités avec rigueur et précision même s’il n’a pas toujours été tendre avec le PS. Je lis donc « Le Quotidien du médecin » depuis près de 50 ans et il m’apporte une information complète sur les évènements qui ont jalonné ce demi siècle.
Pour conclure, si le journal a 50 ans, j’ai la conviction, privilège de l’âge, qu’une réforme structurelle met plusieurs dizaines d’années à maturer. Trois exemples : en 1981, les centres de santé intégrés étaient un chiffon rouge pour les médecins. Maintenant, les maisons de santé, leurs enfants, sont acceptées par tous. La délégation de tâches, honnie par le passé, commence à entrer dans les moeurs. Enfin, le fameux TPG, combattu entre 2012 et 2017 par les médecins libéraux s’installe progressivement et pour preuve le 100 % santé, mesure forte d’Emmanuel Macron, fonctionne en tiers payant sans hostilité particulière. S’il faut au moins 10 ans pour assoir une réforme, « Le Quotidien du médecin » a de beaux jours devant lui. Bon anniversaire et bon demi siècle "Le Quotidien » ! Dr Claude Pigement, Responsable national santé du PS 1985-2008, membre du conseil de surveillance de l’ARS-IDF
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