1. médecine libérale
- revaloriser les honoraires des médecins de ville pour endiguer la fuite vers le secteur 2
- encadrer les dépassements d’honoraires
2. démographie, permanence des soins
- augmentation du numerus clausus
- obligation pour chaque jeune médecin à la fin de ses études d’exercer deux ans dans une zone rurale désertifiée, avec bonus financier et système d’incitation
- blocage des installations en zones surdenses (en instaurant des licences pour les spécialités mal réparties sur le territoire, sur l’exemple des pharmacies)
3. politique hospitalière
- arrêt de l’« asphyxie » de l’hôpital (par ajustement de la T2A et prise en compte des situations des publics visés)
- meilleure cogestion entre soignants et directeurs d’hôpital
- installation des maisons de santé en amont des urgences et d’une maison médicale par canton pour désengorger les urgences.
4. Sécurité sociale
- Taxation des importations dans le cadre du « protectionnisme intelligent » pour dégager 10 milliards d’euros destinés à refinancer l’assurance-maladie
- plafonnement de l’aide médicale d’état à 300 millions d’euros en instaurant un contrôle dans les dispensaires.
5. Santé publique
- Plans cancer, Alzheimer, dépendance et maladies dégénératives en augmentant leurs crédits de 5 %.
- interdiction des publicités alimentaires aux heures d’écoute des enfants
- renforcement de la prévention, notamment en matière de tabac
- développement de l’idée du pass contraception pour réduire les IVG des mineures
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
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