À ne pas confondre avec les génériques, les biosimilaires sont des produits issus des biotechnologies. Êtes-vous incollables sur ces nouveaux médicaments ?
- Qu’est-ce qu’un médicament biologique ?
Les médicaments biologiques (ou biomédicaments) sont produits grâce à une cellule ou un organisme vivant. Il s’agit par exemple des vaccins, hormones de croissance, anticorps monoclonaux (utilisés pour les chimiothérapies) ou érythropoïétine (EPO).
- Un biosimilaire, quèsaco ?
Il s’agit d’une copie d’un médicament issu de biotechnologies, dont le brevet est tombé dans le domaine public. Pour un médicament chimique, on appelle cela un générique. Pour un biomédicament, on le nomme biosimilaire.
- Que signifie « similaire » ?
Contrairement aux médicaments génériques qui sont considérés comme identiques à leurs médicaments de référence, les biosimilaires sont seulement « similaires ». En effet, deux lignées cellulaires développées indépendamment ne peuvent jamais être considérées comme identiques. Les médicaments issus des biotechnologies ne peuvent donc pas être copiés strictement. La substance active d’un médicament biosimilaire est la même que celle de son médicament de référence, mais il peut y avoir des différences mineures entre les deux, dues à leur complexité et à celle de leurs méthodes de production.
- Le biosimilaire est-il aussi sûr que son médicament de référence ?
Oui, un biosimilaire reçoit une autorisation de mise sur le marché uniquement s’il a le même profil de sécurité et d’efficacité que son médicament de référence (voir notre entretien avec Alexandre Moreau).
- Quelle est la part de marché des médicaments issus des biotechnologies ?
Environ 25 % des médicaments sur le marché à l’heure actuelle sont issus des biotechnologies et près de 30 % des recherches de l’industrie pharmaceutique portent sur ces biomédicaments.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique