Le 26 mai, lors d’une conférence intitulée « Crise sanitaire et inégalités de genre », la sociologue Myriam Chatot a analysé cette question sous l’angle de la sphère privée lors du premier confinement. Selon elle, cette période a été une « double peine » pour les femmes. Les inégalités de genre — antérieures au confinement — ont été aggravées pour trois raisons principales : augmentation de la charge liée aux repas (midi et soir) ; nécessité de surveiller les enfants qui non scolarisés ; et charge mentale de la coordination de la vie familiale (ajustements de l’emploi du temps, adaptations aux annonces gouvernementales). Pour la grande majorité des femmes, le confinement a représenté une période où le travail ne s’arrêtait jamais (activité professionnelle, parentale et domestique). Il n’a pas bouleversé la répartition habituelle des tâches domestiques et parentales au sein du couple. Certes, les hommes restés au domicile ont un peu augmenté leur participation mais leur temps de travail non rémunéré est resté bien inférieur à celui des femmes, selon la sociologue.
Le confinement a accru les inégalités
Publié le 25/06/2021
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Source : Le Quotidien du médecin
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