PARU AU « Journal officiel » du 16 avril, un arrêté (en date du 6) s’emploie à améliorer la prévention des erreurs médicamenteuses à l’hôpital. Présenté par les pouvoirs publics comme un élément de réponse aux « accidents dramatiques liés à des erreurs d’administration de médicaments » survenues « en décembre 2008 » – un enfant de trois ans était notamment mort à l’hôpital parisien Saint-Vincent-de-Paul après qu’une infirmière lui avait administré dans une perfusion du chlorure de magnésium au lieu d’un sérum glucosé.
La nouvelle réglementation prévoit notamment l’élaboration d’un référentiel via : l’étude des risques encourus par les patients liés à la prise en charge médicamenteuse (il s’agira sur cette base d’élaborer des procédures prioritaires) ; la formalisation de l’organisation et des responsabilités au sein des établissements de santé ; la planification des actions d’amélioration et la communication vis-à-vis notamment des personnels ; l’analyse des accidents en vue d’actions futures d’amélioration ; la mise en place d’actions de formation pour les professionnels.
La direction générale de l’offre de soins (DGOS, au ministère de la Santé) souligne qu’un accompagnement financier de cette opération a été « prévu dans les lois de financement de la Sécurité sociale 2010 et 2011 » et qu’« une enveloppe du fonds pour la modernisation des établissements de santé publics et privés (FMESPP) est mise à disposition des directeurs généraux d’ARS » et dévolue aux démarches d’informatisation et de gestion des risques.
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