1. Médecine libérale
• Encadrer les dépassements d’honoraires en ville en demandant aux médecins de secteur II d’avoir 30 % de leur clientèle en secteur 1 ou en imposant sur chaque acte un plafond à 2,5 fois le tarif opposable
2. Démographie, permanence des soins
• Créer des « maisons de la santé et de l’autonomie » pluridisciplinaires incluant un service d’éducation pour la santé et la santé environnementale
• Privilégier si besoin l’incitation fiscale à l’installation de médecins et autres professionnels de santé
• Rendre obligatoire les stages en médecine dans les cabinets libéraux placés en zone sous-dotée
• Augmenter le numerus clausus
3. Politique hospitalière
• Instaurer un moratoire sur la tarification à l’activité
• En finir avec la convergence tarifaire public-privé à l’hôpital
• Interdire le secteur privé à l’hôpital public
4. Sécurité sociale
• Supprimer les franchises médicales
• Rendre l’accès aux soins universel et gratuit
• Ouvrir un débat national sur le prix du médicament
5. Santé publique
• Consacrer 1 % du budget santé à la politique de prévention
• Établir la gratuité à l’ensemble des contraceptifs
• Prendre un engagement national pour la transparence et l’indépendance du système de santé
• Mettre en place un plan majeur contre les « maladies du mode de vie » et les épidémies chroniques
• Créer un institut national de recherche en santé environnementale
• Mettre en place des plans d’actions locaux pour lutter contre la pollution de l’air.
• Psychiatrie et santé mentale : abroger la loi du 5 juillet 2011 qui instaure des soins sans consentement à domicile
• Investir 4,1 milliards d’euros supplémentaires dans la santé et la prévention
• Réduire le seuil légal d’exposition aux pollutions électromagnétique
• Légaliser le cannabis
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique