Un jeune de 29 ans, à la tête du syndicat des généralistes-enseignants

Publié le 27/11/2015

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Cap sur la jeunesse ! Le Syndicat national des enseignants médecins généralistes (SNEMG) a profité du Congrès du CNGE à Dijon pour tenir son Assemblée générale et renouveler son Conseil d'Administration et son bureau. A l'issue, c'est un nouveau chef de file qui a été élu : Anas Taha (photo) succède à Matthieu Calafiore qui présidait le SNEMG depuis trois ans et en devient vice-président. Diplômé depuis deux ans, ce jeune confrère qui n'a pas trente ans et a terminé son clinicat a aujourd'hui un poste d'assistant de médecine générale et il est le président du Collège des généralistes enseignants de la faculté de Créteil. Après avoir exercé dans un cabinet de groupe de de Champigny dans le Val-de-Marne, il va intégrer la maison de santé pluridiscipliniare de Sucy-en-Bry dans le même département, une structure dans laquelle tous les médecins généralistes sont maîtres de stage.

Revalos pour les maîtres de stage

Ses nouvelles fonctions ne semblent guère impressionner ce jeune praticien : "si je suis désormais président du SNEMG à 29 ans, c'est ausi parce qu'il y a une vraie équipe au sein du bureau sur laquelle je peux me reposer," explique-t-il. Il prend d'ailleurs ses fonctions sur de bons auspices, puisque Marisol Touraine est venue annoncer jeudi aux généralistes-enseignants quelques bonnes nouvelles : outre des mesures pour les déserts médicaux, la ministre a promis le doublement du nombre de chefs de cliniques, le maintien du DPC hors quota pour les MSU et un coup de pouce financier à venir pour les confrères maîtres de stage. "On est très content de cette revalorisation, mais combien, quand et comment, car l'enveloppe dans laquelle on puise est très contrainte", explique le nouveau président du SNEMG, qui rappelle la préférence du SNEMG pour une prime spéciale MSU dans le cadre de la ROSP.