Gourous thérapeutes, rituels de purification, reiki… L’emprise des sectes sur la santé a fait l’objet de plusieurs avertissements ces dernières années, notamment par la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). Cette fois-ci c’est au Sénat d’alarmer sur certaines thérapies non conventionnelles qui prennent de l’ampleur, grâce à Internet, au moment où l’image de la médecine classique a été « altérée » - affirment les sénateurs – par les scandales sanitaires. Le Sénat demande donc que ces thérapies alternatives soient mieux encadrées et n’hésitent pas à mettre en cause l’intérêt de certains DU « qui n’ont pas fait l’objet d’évaluation » comme celui de musicothérapie. Parmi les 41 propositions formulées au sein d’un épais rapport on retiendra celle de « doter la Miviludes d’un statut législatif », « faire accréditer par la HAS » ces praticiens quand ils excercent à l’hôpital, « contrôler l’utilisation abusive du mot Université », enfin, renforcer la vigilance sur Internet en permettant, par exemple, à la gendarmerie d’utiliser, pour ses investigations, « les mêmes méthodes que pour la pédopornographie ».
Sénat
Sectes et santé : attention danger !
Publié le 12/04/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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