Helga Wauters, l'anesthésiste belge mise en examen après le décès d'une de ses patientes fin septembre à la maternité d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques), a reconnu qu'elle était sous l'emprise de l'alcool le soir de l'accident fatal. La médecin de 45 ans comparaissait mardi, pour demander sa remise en liberté, devant la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Pau, qui a longuement évoqué ses déclarations sur sa consommation d'alcool et sa dépendance, d'abord en garde à vue puis devant un juge d'instruction. «Le soir des faits, j'avais bu, une demi-bouteille d'un mélange de vodka et d'eau de 50 cl. Je n'étais pas ivre, j'étais à 70% de mes capacités», a déclaré lors de ces auditions Helga Wauters, qui a refusé de s'exprimer mardi durant l'audience publique.
Elle a été placée en détention provisoire à la maison d'arrêt de Pau après sa mise en examen pour «homicide involontaire aggravé». La décision sur sa demande de remise en liberté sera rendue jeudi matin. A l'issue d'une procédure engagée bien avant le drame, l'ARS d'Aquitaine devrait se prononcer cette semaine sur la fermeture définitive de la maternité d'Orthez, en butte à des difficultés chroniques de recrutements d'obstétriciens.
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