Les jeunes généralistes du SNJMG entendent eux aussi protester, mais pas comme tout le monde. Sur le fond, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes, membre du "Front généraliste" constitué autour de MG France- est pourtant en phase avec la plupart des motifs avancés par les autres syndicats. Hormis la généralisation du tiers payant, que ses responsables n’évoquent pas, le SNJMG critique notamment la loi de santé de Marisol Touraine, les « tentatives de marginalisation du médecin généraliste », avec la « délégation de tâches non-coordonnées » et « le fiasco du nouveau DPC ». Le syndicat réclame en outre un C à 25 euros, « voire 28 euros en cas d’acte coordonné.»
Pour autant, le syndicat de Théo Combes (photo) critique « le choix par les syndicats de médecins installés de la période de l’année où le plus de médecins sont en vacances » pour appeler à une fermeture des cabinets. En pratique, le SNJMG redoute que cela nuise aux médecins remplaçants « qui sont souvent engagés par contrat à travailler pendant ces congés ».
Pour ces raisons, le SNJMG appelle, pendant les fêtes, « non pas à la cessation de l’activité médicale mais à une campagne d’information des patients par les jeunes médecins généralistes, » et à une Journée nationale de grève le mardi 6 janvier, date initialement retenue par MG France, puisque ce jour marquera les quatre ans de la non revalorisation du C.
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