Réunie en assemblée générale le 7 novembre, la Fédération SOS médecins France a porté à sa tête le Dr Philippe Paranque, président de l’association dans l’Essonne, en remplacement du Dr Jean-Philippe Masseron. Pour son mandat d’un an, le Dr Philippe Paranque, généraliste à Chevannes (Essonne), affiche déjà ses ambitions. « Je compte mobiliser SOS Médecins France pour défendre notre cœur de métier, l’offre de soins non programmés, fondée sur une vision exigeante de notre pratique médicale (incluant notre régulation) et sa juste reconnaissance dans l’ensemble de l’offre de soins », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
Disparition des visites
Depuis plusieurs années, la Fédération, qui rassemble 63 associations et 1 300 médecins généralistes, défend toujours les visites à domicile, cœur du métier de ces praticiens spécialistes de l’urgence. Seule façon de ressusciter ces consultations dans les territoires, l’organisation a revendiqué la revalorisation de toutes les visites de soins aigus, qui seraient cotées comme des visites longues à 70 euros. Une valorisation qui serait « gagnant-gagnant », avait plaidé SOS, car elle permettrait de soulager les services d’urgences et de libérer les transports sanitaires. Mais cette demande n’a pas été actée dans la nouvelle convention médicale.
Après quatre mandats depuis 2020, le Dr Masseron quitte le poste non sans regret. Le généraliste de Chambéry salue en tout cas « l’énergie de la nouvelle équipe, largement renouvelée et rajeunie, face aux défis que notre profession devra relever ».
Composition du nouveau bureau
Vice-présidents : Drs Hélène Mareau (SOS médecins Quimper), Sébastien Chopin (SOS médecins Melun) et Tania Petel (SOS médecins Avignon)
Secrétaire général : Dr Urfan Ashraf (SOS médecins Paris)
Trésorier : Dr Jean-Luc Dinet (SOS médecins Sens)
Missions, consultation et diagnostic, prescription : le projet Valletoux sur la profession infirmière inquiète (déjà) les médecins
Désert médical : une commune de l’Orne passe une annonce sur Leboncoin pour trouver un généraliste
Pratique libérale : la chirurgie en cabinet, sillon à creuser
Le déconventionnement tombe à l’eau ? Les médecins corses se tournent vers les députés pour se faire entendre