Finies les escarmouches de ces derniers mois autour du contrat d’accès aux soins, et place aux retrouvailles. CSMF et SML -"les deux alliés naturels" selon le communiqué de la CSMF- se sont en effet réunis mardi pour remettre en place la Commission pour l’Avenir Libéral de la Médecine (CALM). Déjà installée en 2009, cette instance qui rassemble les bureaux nationaux et les experts des deux syndicats avait permis d’élaborer un ensemble de 100 propositions visant à contrer certains aspects de la loi Bachelot-HPST honnie des deux syndicats. Une dynamique qui à terme avait permis de marquer des points contre l’ex-ministre de la Santé, avec la complicité de la proposition de loi Fourcade qui était revenue sur les propositions les plus contraignantes.
Aujourd’hui, c’est face à la Stratégie nationale de santé que la CSMF et le SML ont «à faire», alors que Marisol Touraine doit en faire une synthèse en avril. «Le texte de loi n’a pas encore été présenté mais nous sommes sur nos gardes car les gouvernements successsifs ont souvent tendance à proposer des mesures négatives à l’encontre des libéraux», explique Michel Chassang. Pour ces deux généralistes, les concertations qui ont lieu en ce moment sur tout le territoire eécartent «à la fois les acteurs de la médecine libérale et les syndicats médicaux nationaux représentatifs». A un an des élections URPS et à deux ans de la nouvelle Convention, le président du SML, Roger Rua, craint un «danger réel» pour la médecine libérale. Le généraliste pressent que la nouvelle loi de santé publique voulue par Marisol Touraine sera «trop hospitalo-centrée».
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