Les hôpitaux et cliniques franciliens réalisent 48% de leurs 900 000 interventions chirurgicales en ambulatoire, conformément aux objectifs que s'est fixés l'ARS d'Ile-de-France pour cette année, s'est réjoui mardi son directeur général Claude Evin, à l'occasion d'un colloque sur ce sujet. Le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) francilienne souligne la politique "volontariste" de l'ARS "qui anticipe l'objectif national". Le ministère de la Santé vise en effet 50% d'ambulatoire pour 2016.
"Il fait peu de doute que le cap des 50% sera atteint au cours de cette année même", assure l’ARS comptant atteindre 67% d'interventions de ce type en 2020. L'Ile-de-France est ainsi devenue "la première région métropolitaine" en matière de chirurgie ambulatoire, devant la région Paca et derrière la Corse ou encore la Réunion, selon Younès Guillouli, chef de projet à l'ARS Ile-de-France. La dynamique est néanmoins inégal selon les établissements. L'ARS d'Ile-de-France a donc établi un programme d'action d'ici à 2017, qui passe notamment par la mise en place d'un observatoire régional de la chirurgie ambulatoire (ORCA), un travail d'information et un accompagnement des établissements.
Le développement de la chirurgie ambulatoire doit générer un milliard d'euros d'économies d'ici à 2017, selon le gouvernement. En janvier, un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale des finances (IGF) avait jugé peu réaliste l'objectif des 50% pour 2016 au niveau national.
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