Pas de couacs pour les dernières ECN : jour de fête pour les D4, soulagement aussi au CNG

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Publié le 21/06/2023
Sortie des ECN en 2009 à Villepinte.

Sortie des ECN en 2009 à Villepinte.
Crédit photo : S.Toubon

Depuis 13 heures aujourd'hui, ils sont environ 9 000 futurs internes, partout en France, à ne penser qu’à une seule chose : se changer les idées et faire la fête. Les étudiants en 6e année de médecine viennent d’en terminer avec le marathon des ECNi, trois jours d’épreuves (sans couacs techniques) et des mois, voire des années, de stress. Au menu de ce mercredi qui ponctuait l’ultime édition des ECN (avant la réforme), la lecture critique d’articles scientifiques.

Place à la quille, en attendant les résultats qui seront disponibles sur le site du CNG à partir de 18 heures le 28 juin. « C’est le moment où on peut vraiment relâcher la pression et pour tous les futurs internes, quelle qu’ait été l’année de leur promo, la fin des ECN est un gros, gros moment de décompression », sourit Yaël Thomas, le président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf). 

 

 

Pour l’heure, Yaël Thomas se réjouit surtout que ces ECN 2023 se soient déroulées sans anicroches ou incidents. Aucun bug à déplorer « comme en 2017, l’année où les ECN sont passées en mode informatisé, ou au printemps dernier, au moment des épreuves blanches lorsque les serveurs avaient planté », se souvient-il. La dernière promo ne sera pas une promo fiasco, comme certains le redoutaient encore. 

Fluide, pour le CNG

Au Centre national de gestion (CNG), qui assure le bon déroulement du concours, on se réjouit aussi que « les épreuves se soient passées de manière fluide. D'abord pour les étudiants, mais aussi pour les équipes, le jury, très mobilisé et le conseil scientifique qui fait les sujets », confirme l'un de ses pilotes, Philippe Touzy.

Ce dernier – par le biais du « Quotidien » – souhaite à chacun des candidats d'obtenir le classement qui lui permettra d'obtenir le poste convoité dans la spécialité de son choix. Mais pour l'instant, c'est relâche, avec le soutien aussi des anciens. 


Source : lequotidiendumedecin.fr