1 étudiant sur 5 Covid-positif

Pour les étudiants mobilisés pendant la crise, que ce soit en stages ou en vacations, comme pour le reste des professionnels de santé, la pénurie en équipements de protection s’est fait ressentir. Près de 6 étudiants sur 10 (58,96 %) expliquent avoir vécu une fréquence de remplacement des masques insuffisante et 37,56 % pour les blouses et surblouses. Côté santé, si 21,37 % des répondants indiquent avoir présenté un état de santé compatible avec le tableau Covid pendant la crise sanitaire, très peu ont pu être testés (7,04 %). Pour ceux qui l’ont été, la proportion de retour de tests positifs permet d’extrapoler « une probabilité pour un étudiant d’être “COVID-positif” lorsque celui-ci est dépisté d’environ une personne sur cinq ».

Un quart n'a pas eu accès aux supports de cours nécessaires

Pour les étudiants en médecine, la difficulté pendant cette période exceptionnelle a aussi été de jongler entre leur mobilisation et les cours et révisions. Ainsi, à l’approche des examens, plus d’un étudiant sur deux (53,49%) ressent un stress supplémentaire à l'approche des examens. À part pour ceux qui s’apprêtent à passer les ECNi, le manque de préparation pour les examens est le principal facteur de stress, il est cité par trois quarts des étudiants. Vient ensuite le manque d’information sur l’organisation des examens (premier facteur de stress pour les DFASM3) et enfin le manque d’information sur les dates. Cette angoisse peut s’expliquer notamment par la difficulté à avoir une continuité pédagogique pendant cette période exceptionnelle. Plus d’un étudiant sur quatre (28, 52 %) déclare ainsi ne pas avoir eu accès aux supports de cours nécessaires à sa formation. Parmi les raisons liées à l’inaccessibilité d’accès aux cours, les étudiants retiennent prioritairement la non mise à disposition des cours par les enseignants ainsi que les référentiels des différents collèges de spécialité.

* questionnaire en ligne entre le 8 mai et le 1er juin 2020, 9 732 réponses exploitées.