Neuf étudiants sur dix seraient victimes de stress, selon l’enquête de santé annuelle de la SMEREP, mutuelle chargée de la gestion du régime de sécurité sociale étudiant, menée avec OpinionWay. Parmi ces étudiants stressés « au moins une fois dans l’année », un quart se dit stressé en permanence et 60 % déclarent s’être déjà sentis « débordés, voire submergés par leur quotidien ». Plus inquiétant, 22 % ont déjà eu des pensées suicidaires (27 % chez les jeunes femmes).
Des étudiants sursollicités par le numérique
« On s’aperçoit que derrière une apparente sérénité (78 % des étudiants sont satisfaits de leur vie d’étudiant), les jeunes témoignent d’insatisfactions profondes, qui peuvent devenir des sources d’angoisse », commente Hadrien Le Roux, président de la SMEREP. Les causes de ce stress sont multiples : les périodes d’examens (94 % des répondants, dont 50 % de façon permanente), les études en elles-mêmes (82 %, dont 27 % de façon permanente) ou l’orientation (71 %, dont 25 % de façon permanente). Les outils numériques, et principalement les smartphones, apparaissent avoir une incidence sur la sensation de stress perçue. Les étudiants semblent conscients de leur impact sur leur capacité de concentration et la qualité de leur sommeil. 39 % reconnaissent être en situation d’alerte constante pour cette raison.
Dans ce contexte, les étudiants recourent au sport comme remède à la déprime et à l’angoisse : 64 % pratiquent une activité sportive au moins une fois par semaine, dont 38 % spécifiquement pour lutter contre le stress. Par ailleurs, 21 % sortent avec des amis pour se détendre. D’autres se tournent vers la consommation de produits psychoactifs : tabac (13 %), alcool (9 %), médicaments sans ordonnance (6 %), cannabis (3 %) ou anxiolytiques (3 %).
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