La téléconsultation ne rebute absolument pas les jeunes, néanmoins, elle doit être utilisée prioritairement pour obtenir des conseils et un second avis, révèle une enquête* du groupe de réflexion Lab e-santé.
69 % des étudiants et 64 % des étudiantes estiment que la téléconsultation est une « réponse adaptée pour avoir un conseil médical » mais plus de neuf jeunes sur dix jugent que le face-à-face est tout de même primordial pour parler santé. Trois quarts des jeunes considèrent aussi que ce dispositif pourrait leur éviter de se déplacer et plus d'un jeune sur deux juge la téléconsultation plus rapide et plus facile d'accès.
Sur l'usage, ils sont plus de 85 % à vouloir l'utiliser en priorité pour obtenir un conseil et 68 % s'en serviraient pour avoir un second avis. Pour 45 % d'entre eux, la délivrance d'ordonnance est un autre argument positif.
Moins onéreux qu'une consultation classique
Également interrogés sur le prix d'une téléconsultation, 54 % estiment qu'elle devrait être moins chère qu'une consultation classique. 26 % des étudiantes et 23 % des étudiants suggèrent même qu'elle soit gratuite. Seul un jeune sur dix envisage un prix similaire pour les deux actes.
De manière plus générale, 53 % des étudiants et 45 % des étudiantes consultent une à deux fois par an un médecin généraliste. Les consultations chez un médecin spécialiste sont moins fréquentes : plus d'un étudiant sur deux et 37 % d'étudiantes n'ont pas vu de spécialiste depuis plus d'un an.
Autre information : plus de 80 % passent la porte d'un cabinet pour un « pépin ponctuel ». Quatre jeunes femmes sur dix consultent pour un problème de santé chronique. La perception d'une « faible urgence » est le premier motif de renoncement aux soins cité par 76 % des étudiantes et 72 % des étudiants loin devant celui du prix (32 % pour les femmes et 19 % pour les hommes).
Enfin, la quasi-totalité des jeunes attendent de leur médecin de l'attention et de la réactivité (plus de 95 %) mais aussi une relation de confiance (plus de 90 %).
* Sondage réalisé en partenariat avec Alan et MédecinDirect, en ligne, en janvier et mars 2018 auprès de 2 597 jeunes âgés de moins de 30 ans, affiliés à deux mutuelles étudiantes MGEL et Vittavi.
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