Les pédiatres ont la volonté de ne pas exercer une concurrence déloyale vis-à-vis de la médecine générale. « Nous sommes complémentaires, insiste le Pr Olivier Claris (Lyon). Il est important que, dans les zones de désert médical où il n’y a plus de pédiatres, les généralistes puissent assurer la prise en charge des enfants. Mais il faut aussi reconnaître que le niveau de compétences ne peut pas être le même. Dans le DES de médecine générale, il y a trois mois de formation à la pédiatrie, six au maximum. Quelqu’un qui fait cinq ans de pédiatrie a forcément une formation de meilleur niveau. C’est une question de bon sens. Cela n’enlève rien à la nécessité de continuer d’améliorer la formation des médecins généralistes aux soins primaires de l’enfant.
Il y a quand même des prises en charge que le pédiatre doit pouvoir assumer. Je ne dis pas qu’un ado de 15 ans doit aller voir un pédiatre pour une angine. Mais, dans les deux premières années de l’enfant, il y a des pathologies très spécifiques. Quant aux pathologies chroniques de l’enfant, elles n’ont rien à voir avec celles de l’adulte ».
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