Les ECN informatisées ont rendu leur verdict

Maxime Teisseyre, premier major sur tablettes

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Publié le 04/07/2016
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maxime

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Crédit photo : DR

« Je ne réalise pas ».

Maxime Teisseyre est encore sous le coup de l'émotion. Il y a quelques heures, il a appris qu'il était le major des ECNi 2016. Ce résultat récompense un parcours scolaire remarquable. Bac S mention très bien, 68e sur 2 000 en PACES… et major des ECNi. Maxime sera le premier de sa famille à prêter le serment d'Hippocrate. « J'ai eu un déclic au lycée avec les cours de sciences », confie-t-il au « Quotidien ».

Le jeune homme s'est pleinement préparé aux ECN ces dernières années. « Comme le programme porte sur les quatre dernières années de cours, j'ai démarré dès la D2 mais je suis rentré dans le dur l'été dernier », explique-t-il.

Vélo et course à pied

 

Maxime s'est astreint à un programme chargé. À la fac de Montpellier, les stages se déroulant le matin, il a consacré ses après-midi à réviser. « Je n'ai pas suivi de conférences privées. J'ai participé à une quinzaine de conférences universitaires organisées par les professeurs les après-midi ou le soir », précise-t-il. Le Montpelliérain s'est également inscrit au tutorat gratuit de sa fac, « coaché » par des internes deux fois par semaine. Son planning a été complété par des sous-colles un soir par semaine avec un groupe d'amis. Pour « se détendre et bien dormir », le carabin a pratiqué la course à pied, la marche et le vélo.

« Je pense avoir trouvé un bon rythme entre vie personnelle et révisions. Il n'y a pas de recette miracle, c'est beaucoup de travail, souligne-t-il. La meilleure solution, c'est la vôtre, il ne faut pas trop changer ses habitudes. »

Un road-trip en Scandinavie avant l'internat en néphrologie

Le major des ECNi devrait choisir la néphrologie à Montpellier à la rentrée. Sa carrière, il l'imagine à l'hôpital. Avant de prendre ses fonctions, en novembre, il reprendra le chemin de l'hôpital début août. Le CHU de Montpellier lui a proposé de remplacer un interne pendant trois mois dans le service de médecine interne, spécialité de l'un de ces derniers stages. Dans l'immédiat, il prépare un road-trip d'une dizaine de jours en Scandinavie. « J'apprécie de découvrir les autres cultures en sac-à-dos, c'est l'état d'esprit backpacker », indique-t-il. Le globe-trotter a déjà une trentaine de pays à son actif, en Europe, en Asie et en Océanie.

Sophie Martos

Source : Le Quotidien du médecin: 9510