PACES, numerus clausus, internat

Les jeunes consultent à tout-va sur les études

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Publié le 03/09/2018
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Modalités d'entrée dans les études de santé, numerus clausus, contrat d'engagement de service public (CESP) et formation à l'internat… En cette rentrée 2018, l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) et les syndicats d'internes (ISNI et ISNAR-IMG) veulent connaître le sentiment des futurs médecins sur les trois cycles des études de santé, en pleine ébullition. 

À quelques semaines de la présentation de la stratégie de transformation du système de santé, dont l'un des axes porte sur la formation initiale et sur l'avenir du numerus clausus, les carabins veulent être force de propositions. L'ANEMF a donc lancé une grande concertation nationale (qui se terminera en novembre) sur l'entrée dans les études de santé et sur le numerus clausus.

De son côté, l'Intersyndicale nationale des internes (ISNI) veut sonder les futurs médecins de toutes spécialités sur leur formation. Dans le détail, le bureau souhaite faire un point d'étape l'encadrement général du cursus, la formation théorique reçue à l'internat et la formation pratique en stage.

Évaluer le CESP

L'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) s'intéresse enfin au CESP, un dispositif créé en 2010 par la loi Bachelot, visant à lutter contre la désertification médicale mais n’ayant jamais été évalué. Ce type de contrat offre aux étudiants et internes à partir de la 2e année d'étude une allocation de 1 200 euros brut contre l'engagement à exercer dans une zone sous-dotée pendant une durée équivalente à la durée de versement de l'allocation. L'ISNAR-IMG souhaite connaître son efficacité via une enquête. Au menu : qualité des informations reçues par l'étudiant (conditions d'engagement, aides, rupture du contrat, etc.), accompagnement, parcours et projet professionnel (stages en lien avec le projet, choix aux ECN, délai d'installation, etc.).

Les internes révéleront les résultats de leurs enquêtes courant octobre.

Sophie Martos

Source : Le Quotidien du médecin: 9682