La moitié des étudiants utilisent des applis ou des objets connectés de santé

Par
Publié le 16/12/2016
appli

appli
Crédit photo : PHANIE

Les étudiants ont déjà largement adopté les applis mobiles et les objets connectés de santé selon une étude menée par la SMEREP, Sécurité sociale et mutuelle étudiante, en collaboration avec la société Withings*. 

Six étudiants sur dix savent ce que recouvre la santé connectée et la moitié ont téléchargé au moins une application mobile dédiée à la santé ou au bien-être, selon cette première étude menée sur une population étudiante. 

Les jeunes sondés (âgés de 18 à 23 ans) déclarent qu'ils utilisent ou utiliseraient une appli ou un objet e-santé principalement en lien avec une pratique sportive (86 %). Deux étudiants sur trois ont recours à un podomètre. Ils sont 86 % à savoir combien de pas il faut faire chaque jour pour se maintenir en forme (10 000).

Deux tiers d'entre eux déclarent utiliser ou être intéressés par ce type d’applications pour un suivi de leur sommeil et plus de la moitié pour surveiller leur nutrition.

Moduler les primes 

Plus étonnant, 68 % des étudiants pensent qu’il serait juste de payer moins cher sa complémentaire si les mesures de santé, transmises via les applis ou objets connectés, sont « bonnes ». La SMEREP, qui étudie la possibilité de passer des partenariats avec des acteurs de la e-santé pour promouvoir des applications de prévention, se refuse à une telle évolution. « Les lois actuelles interdisent de moduler les primes d'assurance en fonction des comportements de santé des assurés », a rappelé Pierre Faivre, administrateur à la SMEREP.

Près de 60 % des étudiants jugent que la santé connectée permet de se responsabiliser et 61 % des utilisateurs d'un mode de santé connectée estiment avoir adopté un comportement plus sain. Une grande majorité d'étudiants (85 %) affirment que les objets connectés ne les empêcheront pas de continuer à consulter leur médecin !

* Étude construite à partir d'un questionnaire soumis à deux cohortes de 109 répondants d'une newsletter de la SMEREP et de 560 utilisateurs d'objets connectés Withings.


Source : lequotidiendumedecin.fr